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EXPLICATION DES PHÉNOMÈNES OPTIQUES ANOMAUX
DANS DES SUBSTANCES CRISTALLISÉES.
parallèle, on voit le cristal formé, au centre, de secteurs juxtaposés. Ces secde 600, plus ou moins régulièrement azimuts ; les légèrement dans certains teurs s'éclairent les secteurs azimuts d'extinction sont les mêmes pour opposés, ils sont dans deux secteurs adjacents, à Go° les entourée par des uns des autres. Cette partie centrale est de l'hexagone et qui présentent bandes parallèles aux côtés 5A., Pl. La fig. un mélange confus des plages centrales. où l'on voit peut donner une idée de cette disposition
d'une part la nature orthorhombique du réseau, et
de
des réseaux
l'autre la tendance au mélange et à la confusion formant l'assemblage. dans Il faut remarquer que la dislocation des anneaux les plaques un peu épaisses est toute naturelle, puisque diverse dans ces plaques, plusieurs réseaux d'orientation se superposent le long d'une même normale. de l'asDans d'autres cristaux, le mélange des réseaux en. semblage est tellement intime que les apparences sont tièrement celles qui conviennent aux cristaux hexagonaux, Émeraude.
L'émeraude présente des particularités fort analogues celles que je viens de signaler dans l'apatite. La plupart des cristaux, même les plus limpides, présentent en plaaspect en ques épaisses, et à la lumière parallèle, un
quelque sorte marbré par des plages noires qui se fondent chan et se dégradent en passant à des plages éclairées. En changent' geant l'azimut de la plaque, les parties noires
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mement disloqués, ou plutôt on ne voit point d'anneaux, mais des lemniscates dont l'écartement des pôles et l'orien-
tation des axes varient considérablement d'un point à l'autre. Si l'on amincit ces plaques, les plages diversement éclai-
rées prennent des contours de plus en plus nets, et toujours très-nettement hexagonaux. Malheureusement on ne peut pas amincir les plaques autant qu'il serait désirable, parce que la biréfringence est peu considérable et disparaît presque entièrement lorsque l'épaisseur de la lame arrive au-dessous de 1/10 de millimètre. Un cristal de béryl de Sibérie, presque incolore et d'une parfaite limpidité, a présenté perpendiculairement à l'axe des lames montrant (Pl. III, fig. 55) une partie centrale, entourée d'une bordure hexagonale formée par de nombreuses bandes étroites et parallèles aux côtés de l'hexagone. Ces bandes s'éteignent presque empiétement, lorsque
le plan de polarisation est perpendiculaire à leur direction. La partie centrale montre des secteurs irréguliers ne s'éteignant jamais tous ensemble et se fondant l'un dans l'autre. On distingue encore cependant des lignes de séparation nettes parallèles aux côtés de l'hexagone.
Une lame taillée parallèlement à l'axe montre, dans la partie correspondant à la coupe de la bordure, des bandes très-étroites, de couleurs variées, rigoureusement parallèles à l'axe, et s'éteignant suivant cette direction. La coupe de la partie centrale montre des plages de couleurs ou plutôt de nuances peu différentes entre elles et se fon-
de place, mais l'aspect général reste le même. Il arriye des es. souvent que les parties noires et éclairées forment pèces de secteurs divergeant d'un même point, et se fon dant les uns dans les autres. Lorsqu'on tourne la plaque ai entre les deux nicols croisés, les secteurs tournent
plan de polarisation est dirigé suivant l'axe. Les autres cristaux d'émeraude que j'ai observés présentent tous des phénomènes analogues qui sont, comme
quelque sorte autour du point de convergence. Dans la lumière convergente, on voit des anneaux
l'apatite, et indiquent la nature 'orthorombique du réseau, avec une forte tendance au mélange des réseaux orientés
extd.
dant l'une dans l'autre. Tout s'éteint encore lorsque le
on le voit, la répétition de ceux que j'ai signalés dans