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ET A ESSIEUX CONVERGENTS
LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE
que pourraient prendre le châssis et la chaudière; nous verrons tout à l'heure comment on y est parvenu; mais remarquons encore une fois que tout ce dispositif est bien celui du wagon américain et que la symétrie du système rigide est complétement conservée en tous cas, puisque l'axe de ce système se placera toujours directement au-dessus de la ligne droite qui joint les centres des deux trucks porteurs, c'est-à-dire les chevilles ouvrières. Arrivons maintenant à ces trucks eux-mêmes. Chaque truck a un châssis formé de deux longerons auxquels la traverse N est rivée et qui, de plus, sont entretoisés par des
tirants en croix que l'on voit sur la fig. 2. C'est sur ces longerons que soit placées les plaques de garde entre lesquelles les boîtes à graisse des essieux peuvent jouer verticalement, pour obéir aux inégalités de la voie, mais sans avoir aucun jeu de l'avant à l'arrière de la machine. Les longerons de chaque truck ne supportent ordinairement aucun effort vertical et n'ont qu'à maintenir invariable l'écartement des deux essieux ; en effet, la traverse N, qui reçoit la charge en son milieu, la reporte immédiatement
par parties égales à ses deux extrémités, qui viennent s'appuyer sur les milieux de deux ressorts -de suspension. Les extrémités de ces ressorts, situés de chaque côté de la machine, reposent sur des mains de suspension terminant, en bas, des pièces de fer verticales reliées, en haut, au-dessous des boîtes à graisse des essieux ; ce dispositif assure une répartition aussi égale que possible de la charge de la cheville ouVrière sur chacune des quatre roues da
truck; en outre, une vis placée sur la chape de chaque ressort permet d'en régler la position par rapport aux châssis des trucks. Bien que ces châssis ne portent pas directement le poids de la chaudière et du châssis général, ils peuvent cependant en recevoir accidentellement une certaine partie et limiter, en même temps, le mouvement de roulis du système
DE M. ECHAERT.
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rigide. A cet effet, il n'existe qu'un jeu très-faible, de quel-
ques millimètres seulement, entre le dessous des longerons
du châssis .général et le dessus des longerons des trucks,
ce qui limite l'oscillation que peut avoir la chaudière autour
de la droite horizontale qui joint les deux chevilles ouvrières. L'expérience a montré que cette Oscillation n'a rien de gênant ni d'inquiétant aux vitesses de cinquante et quelques kilomètres, qui ont été atteintes dans les essais. On a pu constater en outre que dans les courbes le roulis dis-
paraît en grande partie et que la machine devient plus stable. La raison de ce fait est très-simple il n'arrive
qu'accidentellement que le dévers de la voie soit rigoureusement en rapport avec la vitesse du train ,.et que, par suite, la résultante de la pesanteur et de la réaction centrifuge soit rigoureusement perpendiculaire au plan rasant la partie supérieure des deux rails, c'est-à-dire au plan qui forme la base d'appui ; alors la chaudière et le châssis général
s'inclinent d'un côté ou de l'autre, et ce châssis général vient s'appuyer sur les longerons des trucks, en ne les chargeant, d'ailleurs, que faiblement; le système rigide
trouvant ainsi de nouveaux points d'appuirperd, en grande partie, le mouvement de roulis qu'il avait en alignement droit.
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Arrivons au mécanisme par lequel le mouvement est transmis du faux essieu E aux essieux des deux trucks. es deux essieux de chaque truck sont accouplés à la
manière ordinaire par .des bielles horizontales articulées à des manivelles égales calées sur ces essieux ; les manivelles d'un côté sont à angle droit sur celles de l'autre côté. Les
deux essieux d'un même truck doivent être , par suite, constamment parallèles, et ce parallélisme est assuré, puisque les boîtes à graisse des essieux n'ont aucun jeu horizontal dans les plaques de garde qui les contiennent. On y aurait, avec avantage, 'adapté des coins .de réglage C'est floue l'axe transversal de chaque truck passant par