Annales des Mines (1876, série 7, volume 10) [Image 198]

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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE MACHINES

MACHINES

4 roues, construites

roues accouplées dc Fives-Lidta

par ItI. Von.

Timbre de la chaudière

8 kilog. 0",300 0",560

Diamètre des pistons

Course des pistons Surface de chauffe

/

du foyer des tubes totale.

5"2,00

Diamètre des roues Distance des essieux extrêmes.

Poids total de la machine garnie en eau et charbon.

Charge sur l'essieu Charge

du milïeu.. d'arrière.

.

. . .

.

.

e,soo 0,380 0,600 6.1,20

58'2,00 63'2,00 1",260

73.'2,85

20.712 kilog.

32.283 kilog.

3',00

11.072 -

d'avant.

ET A ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAERT.

80.2,05

1,300

10.773 --

10.520

D

9.640

10.990

Voici maintenant les données correspondantes pour la machine Rarchaert Timbre de la chaudière Diamètre des pistons Course des pistons, du foyer Surface de chauffe des tubes. totale. Diamètre des roues Distance des essieux d'un même truck Distance des essieux voisins des deux trucks. Distance des chevilles ouvrières Poids de la machine avec son approvisionnement d'eau. et de charbon Charge statique sur chacun des i d'avant.. . essieux du truck d'arrière. . . . .

9 kilog. om,itoo

o ,50o 5052,73

585

'espérer des transports de tangue un peu importants, elle a senti le besoin d'avoir des locomotives plus puissantes; elle a renoncé aux machines à quatre roues qui pourtant avaient toujours fait un bon service et relativement peu fatigué la voie; ellea adopté alors les machines du type de Fives-Lille.

En outre, comme je l'ai dit déjà, je persiste à penser que des locomotives à quatre roues., ayant leur foyer entre les deux essieux, n'offrent pas toutes les garanties de sécurité désirables, et que les conséquences d'une rupture d'essieu «d'un ,déraillement avec ces machines seraient beaucoup plus graves qu'avec des machines à six roues. Les machines de .Fives-Lille ont un poids adhérent beau-

coup plus grand que celui des machines Voruz et à peu près égal à -celui de la machine Rarchaert; mais, .dans cette

dernière, ce poids est réparti à peu près également sur quatre essieux au lieu de trois, -ce qui est d'une assez

l',200 l',600

sérieuse importance pour la conservation de la voie. L'effort de traction des machines de Fives-Lille, rapporté à la Circonférence des roues et calculé par la formule ordinaire est de 5.-682 kilogrammes, celui de la locomotive Rarchaert étant de 4.254 kilogrammes ; ces efforts seraient

2m,Soo

d'ailleurs à très-peu près égaux si les roues avaient le

51.00o kil. 7.7o0 7.800

même diamètre. Enfin les surfaces de chauffe des ,deux types sont presque égales, mais la surface du foyer est un peu plus faible dans la machine Barchaert par suite de la

742,55

8.,26 im,ioo

La machine à quatre roues de M. Voruz supporte sur l'essieu d'avant ii tonnes. environ ,' ce qui est un poids considérable pour les rails à faible équarrissage des chemins de fer économiques ; mais de plus son poids total n'atteignant que 2 1 tonnes, elle ne peut exercer qu'un effort de traction relativement faible et qui peut. souvent devenir insuffisant pour les besoins de l'exploitation. 'Aussi

quand la Compagnie de Vitré-Fougères a eu prolongé sa ligne jusqu'à la baie du Mont-Saint-Michel et qu'elle a pu

position de ce foyer au-dessus de l'essieu d'arrière. On voit que ces deux types ont plusieurs de leurs éléments communs ; il était donc intéressant de les examiner comparativement dans leu service sur la même ligne. Pour leelai il fallait d'abord suivre leurs allures, soit en montant sur les machines mêmes, soit mieux encore en les surveillant de la lanterne du fourgon de tâte placé immédiatement derrière elles : on reconnaissait nettement alors que la machine de M. Rarchaert obéissait sans résistance

aux inflexions des courbes, tandis que les machines de