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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE
pourrait que se féliciter d'acheter à si bas prix le moyen d'exploiter des lignes à courbes très-serrées et surtout de ménager, dans une mesure incontestablement importante, la conservation de la voie; nous montrerons plus loin, par des faits d'expérience, que la machine Rarchaert remplit bien cette condition. Nous nous sommes surtout préoccupé, dans ce chapitre, d'établir les variations de charge des ressorts de suspension et des roues, et nous avons montré qu'avec une bielle triangulaire, ces variations, dans ce qu'elles ont de nettement périodique, dépendaient essentiellement de la quantité
X =p cos to
ET À. ESSIEUX CONVERGENTS DE M. RARCHAERT.
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largement à mettre en évidence les effets des actions per-
turbatrices dont la machine Rarchaert n'est pas plus exempte que les machines ordinaires.
CHAPITRE V. Comparaison de la machine Rarchaert avec d'autres machines employées sur les lignes secondaires. Résultats des essais.
N sin (o.
Pendant les essais auxquels la machine Rarchaert a été Par suite de la surabondance des liaisons, N est indéter-
miné en principe ; aussi n'avons-nous pu qu'établir des chiffres comparatifs pour les deux positions où N sM (,) est nul, c'est-à-dire pour lesquelles 03 est égal à o ou 1800. Mais puisqu'il est nécessaire, pour assurer le franchissement des irrégularités de la voie, de ménager un jeu impor-
tant dans l'articulation du coude du faux essieu avec le sommet de la bielle centrale de transmission, la force radiale N pourra être regardée comme normalement nulle; la force tengentielle p est au contraire supposée connue, puisqu'elle résulte immédiatement du travail de la vapeur; on pourra alors prendre simplement
X = cos w, et, en introduisant cette valeur de X dans les expressions précédentes, on pourra, pour chaque valeur de w, calculer les valeurs des pressions exercées sur les ressorts de suspension par les chevilles ouvrières et sur les rails par les roues ; nous nous dispenserons de présenter ce calcul, qui n'aurait pas d'intérêt, attendu que ce .qui précède suffit
soumise, nous avons dû nous préoccuper d' éta,blir une comparaison entre cette machine et celles qui circulaient sur la même ligne.
La compagnie du chemin de fer de Vitré à Fougères possède deux espèces de locomotives, les unes toutes particu-
lières à quatre roues et construites par M. Vorug ( de Nantes), les autres à six roues provenant de l'usine de Fives-Lille et aujourd'hui très-répandues sur les lignes secondaires.
Ces deux types sont d'ailleurs à adhérence totale, par suite de l'accouplement de toutes les roues. Leurs essieux restent l'orcénient parallèles, et j'ajoute, pour ne rien omettre, que les essieux des locomotives de Fives-Lille n'avaient, au moment des essais, aucun jeu latéral dans le sens de leur longueur ; ce n'est que depuis que l'on s'est décidé à les munir de l'appareil Gaillet. Il ne sera pas sans utilité, je pense, d'indiquer quelquesuns des éléments principaux de ces machines.