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LITHOLOGIE.
REVUE DE GEOLOGIE.
microcline, il est caractérisé par ce fait qu'une lame parallèle à la base, placée entre deux nicols croisés, a une direction d'extinction maximum qui fait un angle de i5° 27' avec l'arête d'intersection des clivages p et g', au lieu de lui être parallèle comme dans Porthose. Les lames en question présentent souvent dans la lu-
mière polarisée un aspect quadrillé tenant à l'entre-croisement de bandelettes, dont les unes sont parallèles à l'arête pg1 tandis que les autres lui sont presque perpendiculaires; mais on rencontre aussi des structures qu'on peut appeler déchirées, guillochées, etc. Les bandelettes de microcline, parallèles à g1, sont quelquefois mélangées de bandelettes d'orthose ou enchâssées dans des plages plus ou moins étendues de feldspath. Les Inclusions les plus fréquentes sont produites par des filons d'albite, de largeur très-variable, qu'il est facile de reconnaître aux petites bandes hémitropes parallèles à g1 dont ils se composent et à l'angle de 3 à 4° que leur extinction fait avec l'arête pgi. Le microcline le plus pur examiné jusqu'à présent provient de
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tien se fait de n à 8" de l'arête pgl, ce qui ne ressemble qu'au microcline. L'andésine se rapproche beaucoup de l'oligoclase, et ne saurait s'en distinguer optiquement. Le labradorite présente le plus souvent des lamelles hémitropes , qui , sur des plaques perpendiculaires à g', donnent deux directions d'extinction faisant un angle de ii à rit°, donc un peu plus fort que pour l'albite ; avec des plaques parallèles à g', on trouve tantôt un angle de 90° comme dans l'albite, tantôt un angle plus fort, égal à 27° environ. Pour l'anorthite, dans des plaques parallèles à la base, les directions d'extinction des bandes hémitropes font des angles très-variables de 57 à 70°; clans des plaques parallèles
g', la direction maximum d'extinction fait avec l'arête pgi des angles compris entre 35° et 46', 40'. Ces angles, très-variables, il
est vrai, sont cependant assez différents cle ceux des autres feldspaths pour permettre de reconnaître facilement l'anorinite ; M. Des Cloizeaux a par suite rapporté à ce feldspath triclinique
Magnet-Cove (Arkansas); on n'y aperçoit aucune inclusion d'albite.
variétés plus ou monis imparfaitement déterminées, telles que la lépolite, l'esmarkile, la polyargite, la pyrrholite,
M. Des Cl o iz eaux cite dans son mémoire plus de 70 échantil-
l'amphodélile, la lankite.
lons de diverses provenances ; mais ce nombre va toujours en aug-
En appliquant cette méthode de recherches aux feldspaths contenus dans les roches, on parviendra donc à les distinguer toutes les fois qu'il sera possible de les tailler parallèlement à g' ou Lia base p.
mentant, à mesure qu'on examine de nouveaux granites et de nouvelles pegmatites à feldspath tant soit peu coloré. Un grand nombre de ces échantillons ont été analysés par MM. Da mour et Pisan i ; leurs analyses conduisent à la conclusion que le microcline est un feldspath plus constamment et plus exclusivement
potassique que Porthose et que la proportion de soude y est en rapport avec la quantité d'albite visible avec un microscope; il y aurait donc, dans les deux minéraux, dimorphisme du silicate de potasse. L'orthose
et le microcline sont, d'après ce qui précède,
très-faciles à distinguer sur des plaques parallèles à la base, M. Des Cl oi ze aux a cherché à distinguer de la même façon les divers feldspaths. L'albite à travers la base donne une extinction maximum placée à 3 ou h' de l'arète pgi et, dans le cas très-fréquent de macles parallèles à g'; ce feldspath fournit deux directions d'extinction faisant entre elles un angle de 7 à 8'. Avec des lames parallèles à fp l'extinction maximum se fait en moyenne à no" de l'arête pgi, au lieu que dans le microcline l'extinction se fait de/1 à 7° et dans Porthose de 5 à i° ou / 2' au maximum. L'oligoclase, parallèlement à la base, donne l'extinction à ou 2° de l'arête pgi
et par suite est très-difficile à distinguer de l'orthose, sauf dans les variétés à bandes hémitropes. Parallèlement à g' l'extinc-
certaines
Couleur gris bleuâtre des calcaires. Les calcaires, particulièrement ceux du terrain jurassique, ont souvent une couleur gris bleuâtre qui disparaît le long des fissures et près de la surface du sol. Ebelmen a constaté que ces calcaires contiennent alors de la pyrite de fer' qui, dans certains
cas, se distingue même à la loupe ; toutefois M. Albrecht Muller (I) a observé que des matières organiques bitumineuses contribuent aussi à produire cette couleur ; car l'analyse apprend que les calcaires gris bleuâtres peuvent n'avoir qu'une proportion de pyrite insignifiante ; de plus, lorsqu'on calcine ces calcaires, ils deviennent complètement blancs par suite de la destruction de leurs matières organiques et l'on n'y aperçoit aucune trace de pyrite.
Acide phosphorique dans les roches. Les roches stratifiées et non stratifiées contiennent RUSSIE. généralement des proportions dosables d'acide phosphorique (9), (1)
Nexes JahrInieli, 1876, 74. (t) Renie de géologie, X111, 10.