Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
.,:,1 -
481
ROCHES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
48o
Du Républicain ;
A Provient de l'Elkhorn ; B De la rivière Platte;
o
o
o
-à>
A. B. C. D.
.
. .
o
o osu
o C-3
63,07 63,70 63,01 62,99
2,85 2,25 2,40 2,47
8,41 7,76 8,36 8,08
-
D De la rivière Bleue.
o
0,90 1,41 0,50 0,85 '1,45 0,54 0,99 1,39 0,61 7,85 0,94 1,40 0,67 7,08 7,99 8,01
o 0,49 0,52 0,54
0,58
ce>
o UI 0,79
0,70 0,71
0,79
EL OUED. - Les oasis du Souf, dans lesquelles les Arabes cultiprésenvent les palmiers donnant les dattes les plus renommées, déterdont la composition a été tent une terre végétale sableuse,
minée par-M. H. Le Chatelier (I)
A reporter
-
Report 85 10 Sulfate de chaux Eau et matière organique
95
Somme
000
95
3
Cette terre n'est pas riche en matières organiques et elle confrétient 9. pour 100 de sulfate de chaux. Du reste, le gypse est sous-sol du village Ez Goum, le quent dans toute la région; près conteest même formé par un sable ayant 3 mètres d'épaisseur et sur un sableux, lequel repose lui-même nant des cristaux de gypse banc de gypse. .
SAINT-PAUL.- Une terre végétale, dite Terra rota, de la province
de Saint-Paul (Brésil), a été analysée au Bureau d'essai de des mines. (1) Rapport sur le projet de créer une nier inIéreure en Algérie.
.
d
'..'
..a
a,'
-E7-:
'
a
2,
x
É -`'
à'
e 'J',
poids d'oxyde de fer ainsi que des traces d'acide vanadique.
la dans leur composition chimique. Elles diffèrent du loess de proportion de silice, plus d'alumine même région par une moindre et surtout plus de matières organiques. On trouvera plus loin l'analyse de ce loess. du NeOn rencontre fréquemment dans les terres d'alluvions pendant les époques d'inonbraska des bois qui ont été charriés dations; dans certains endroits marécageux, la matière organique devient même tellement abondante, que la terre peut passer à une tourbe impure.
Carbonate de chaux
..
.
c',
Cette terre est très-renommée pourlelaculture du caféier, et il est assez remarquable qu'elle contienne presque moitié de son
0,50 100 0,79 100 0,97 100 0,96 100
cl'fférences Ces terres d'alluvion du Nebraska présentent peu de
Sable quartzeux.
â
È
13,30 23,50 47,60 0,80 0,30 traces 0,12 2,40 traces 0,25 11,50 0,10 traces 99,87 nota-
.5:
ee 14,00 13,45 13,01 13,27
- °:
.;
l'École
Terre Boire. D'après M. la upr ech t (I), la terre noire de la Russie, ou Tchernoisem, s'est formée sur place par l'accumulation des débris laissés par la végétation des steppes; les forêts et les ma-
rais tourbeux n'auraient pas contribué à sa production. Toutefois, M. M. Bo g d an o w (2) pense qu'elle continue encore à se former et qu'elle peut résulter aussi de la végétation des forêts. L'épaisseur, la couleur, la composition et la nature du Tchernoisem sont variables et dépendent entièrement du sous-sol. Sur la craie blanche, il est maigre et mince ; sur les argiles jurassiques et tertiaires, il est gras, plastique, et atteint sa plus grande épaisseur.
Suivant M. Modeste Bogdanow, les couches du Tchernoisem qui ne sont pas remaniées auraient une épaisseur qui ne dépasserait pas 10,80.
Le Tchernoisem n'appartient pas exclusivement à la Russie. On le trouve en Allemagne, en Moravie, en Transylvanie, ainsi que sur les chaînes de l'Altaï, du Tian Chan et du Caucase, où il se
rencontre jusqu'à la hauteur de 5.000 mètres. M. Alexandre Woj eikow a même reconnu sa présence dans l'Amérique du Nord,
dans les parties supérieures du bassin du Mississipi, jusqu'aux montagnes Rocheuses et à la région des grands Lacs. En Russie, le Tchernoisem, non remanié, ne s'observe jamais à une altitude inférieure à 170 mètres.
En résumé, le Tchernoisem résulte de la décomposition des plantes terrestres, et son épaisseur montre qu'il occupe une région émergée depuis longtemps. Cette émersion , d'après M. M. Bog danow, date de la fin ou peut-être du milieu de l'époque tertiaire. L'absence du Tchernoisem dans le désert Aralo-Caspien,
et au nord, dans la région des blocs erratiques, pourrait d'ailRevue de géologie, XIII, 34.
Association scientifique de France, 1876, n° 450, 164.