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REVUE DE GÉOLOGIE.
ritiques, lorsqu'elles consistent entièrement en fer métallique, ou bien lorsqu'elles sont simplement parsemées de grains de ce métal. Les poussières et les vapeurs produites instantanément par ces affouillements, doivent contribuer à former ces traînées de fumée,
qui marquent dans l'atmosphère la trajectoire de la météorite et persistent quelquefois assez longtemps, même pendant plusieurs heures après son passage.
T1102SIÈME
TERRAINS PALÉOZOÏQUES.
SAXE.
TERRAIN ANTÉSILURIEN.
M. lludolf Cre
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du Canada. Il y a reconnu quatre couches distinctes : i" des cristaux de magnésie carbonatée dans une pâte amorphe; 2° une masse de serpentine pure, traversée par des veines de chrysotile, dans laquelle se Perdent irrégulièrement les cristaux de magnésie carbonatée ; 3° des alternances de bandes parallèles de calcaire et de serpentine. Les bandes calcaires contiennent des cristaux d'aragonite ,
et dans les grains ou individus isolés où l'on ob-
serve le prétendu système de canaux, la serpentine est entourée d'une couche de chrysotile ou serpentine fibreuse dont les aiguilles isolées sont des cristaux et non des tubes ; A" une couche à structure grenue formée par un mélange de péridot olivine et de serpentine. Souvent la plus grande partie du calcaire est grenue et à texture fluidale.
TERRAINS.
.
TERRAINS.
(1) a décrit le système des
schistes verts (grünschiefer) d'Hainichen, en Saxe. Il distingue, de bas en haut, les assises suivantes : t° schistes cornés , masse com-
pacte de quartz, d'anorthose et de magnétite; 2° schistes verts zonés; les bandes claires sont formées d'épidote, d'anorthose, d'orthose, de calcite; les bandes foncées, d'hornblende, de magnétite et d'anorthose ; 5" schistes verts proprement dits, de même com-
position que les bandes foncées; h° phyllites à mica sericite et brèches. L'ensemble de cette formation fait partie du système de schistes cristallins qui entoure les leptynites de la Saxe. 11 est recouvert
en discordance par le terrain silurien.
Ainsi, d'après l'auteur, l'Eozoon serait simplement une roche résultant de la transformation en serpentine de péridot injecté dans une masse pâteuse de calcaire. On peut même ajouter que rien ne s'oppose à ce que la serpentine ait été injectée directement ; c'est notamment ce qui paraît avoir eu lieu pour la pyrosclérite dont les veines forment un réseau dans le calcaire saccharoïde du Saint-Philippe (Vosges).
M. Dawson (1) n'en persiste pas moins à défendre la nature animale de l'Eozoon, et il a consacré à la défense de cette thèse un volume entier où il fait ressortir ce qu'il considère comme les caractères organiques de ce fossile. Toutefois, même en admettant que l'Eozoon doive conserver le rang que MM. Carpenter et Da wson lui attribuent dans la série animale, il ne paraît pas que sa position géologique soit aussi ancienne qu'on l'avait admis. En effet, M. J. H (2) a signalé une discordance marquée entre le formation laurentienne et le cal-
caire serpentineux du Nord de l'État de New-York; ce calcaire les tranches redressées des gneiss laurentiens, et il fait tout au plus partie du huronien ; peut-être même est-il de l'âge de
repose osesur
1\1. H a 11 se demande si la même conclusion ne devrait pas être appliquée aux calcaires à. Eozoon du Canadl. Il semble que telle est ra conpaindiloennndee M. V ennor, membre de la commission géologique
Eozoon canadense. M. Hahn (2) a fait une étude microscopique détaillée de l'Eozoon The dam of life. London, 1375. Nenes Jahrb., 1876, 435. NeitC8 Jahrle., 1876, 687.
Americ. Jours. [3], XII, 9.98.
TOME X, 1876.
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