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REVUE DE GÉOLOGIE. 58o mulée à sa surface. Il est à peine besoin de faire remarquer combien cette hypothèse est peu admissible. Quelque idée qu'on se
fasse de l'épaisseur actuelle de l'écorce terrestre, il semble évident qu'elle est beaucoup trop rigide pour que le poids de la neige et de la glace de la période glaciaire ait pu sérieusement influer sur son équilibre. D'après M. F. W. Hu tton (J), on n'a jusqu'à présent fait aucune
observation qui permette de croire à l'existence d'une période glaciaire dans l'hémisphère méridional. L'auteur établit que les seules preuves qu'on puisse admettre comme établissant une réduction antérieure de la température au niveau de la ruer sont : une migration de faune vers l'équateur, causée par l'invasion du froid; 2,` une ancienne extension des glaciers jusqu'à la mer dans des régions où ils se terminent aujour-
GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
QUATRIÈME PARTIE.
GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE. La quatrième partie de cette revue restera consacrée à l'examen des descriptions et des cartes géologiques; elle comprendra les travaux qui ont plus spécialement pour but de faire connaître la constitution géologique d'un pays ou d'une région.
EUROPE.
d'hui à une plus grande hauteur. Or, selon M. Hu tton , aucune preuve de ce genre n'a encore été recueillie dans l'hémisphère sud. La Nouvelle-Zélande, dont les deux extrémités offrent des diffé-
ROY AUMEUN I.
rences marquées dans leurs faunes marines, présente, en son milieu, au détroit de Cook, des dépôts pliocènes et pleistocènes, contenant environ 8o p. teo d'espèces vivantes. De plus, ces espèces sont aujourd'hui connues dans le détroit de Cook ou au nord de ce détroit. Quant à l'Australie, M. Mac Goy est d'avis que, dans la colonie de Victoria, la diminution de la température a été régulière et non interrompue jusqu'à l'époque actuelle, Enfin, d'après Darwin, en Patagonie les couches pleistocènes contiennent les mêmes formes vivantes que celles qu'on observe à peu de distance dans les mers de nos jours. (1) Geol. Ma., 1875, 580.
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CUMBERLAND. M. Cl ifton Ward (i) a étudie les roches métamorphiques associées au granite de Skiddaw, dans la région des Lacs. Le métamorphisme du schiste s'étend à une distance de plusieurs kilomètres autour du granite, et commence par la formation de petites taches qui se développent ensuite en cristaux de chiastolite. Le schiste à chiastolite (schiste mactifère) passe ensuite à un schiste tacheté, où le mica apparaît, puis au micaschiste, qui parfois contient encore des macles. Conformément aux observations faites précédemment sur le même sujet, l'auteur ne croit pas que le métamorphisme extrême des schistes, qui entourent immédiatement le granite, doive être attribué à une action de contact exercée par cette dernière roche.
HASTINGS. Le sondage de Hastings, duquel nous avons déjà parlé, a été entrepris pour reconnaître ce qui se trouve au-dessous du terrain wealdien, dans le sud de l'Angleterre. Comme l'a fait observer le professeur Phi Ilip s, on peut se demander si l'oolithe Jurassique conserve, dans cette région, ses caractères habituels, ou si, au contraire, elle diminue d'épaisseur, comme cela s'observe à l'est des comtés situés au milieu de l'Angleterre. Or, le sondage a appris que l'argile de Kimnteridge existe, et qu'elle ne finit que (I) Geol. Society, 17 nov. 1875.