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EN GRAN DE-BRETAGNE .
EXPLOSIONS DE CHAUDIÈRES A VAPEUR
-120 (40 p. 100) proviennent de vices de construction;
de mauvais état; de la rupture des lignes de rivets au fond des 44 (15 p. -100) chaudières chauffées extérieurement; de l'abaissement excessif du niveau de l'eau; 38 (13 p. 100) d'incrustations; 6 provient de l'emploi de substances antiincrustantes; 1 de coups de feu; 1 proviennent de la surcharge des soupapes; 5 provient de l'existence d'un réchauffeur mal combiné. 1
Déposition de M. llenry HILLEn.
88 (29 p. 100)
Sur les 297 explosions, on peut dire d'une seule qu'elle est réellement accidentelle.
Les vices de construction sont le plus souvent : l'absence de l'absence d'un cercles en T aux corps cylindriques intérieurs ; anneau suffisant au bord du trou d'homme (surtout dans les trèspetites chaudières, pour grues, etc.); la transformation de chaudières de Cornouailles par l'enlèvement du corps intérieur, bans addition de tirants (les fonds, n'étant plus entretoisés, sont la mauvaise disposition des soupapes [par exemtrop faibles); ple, dans une chaudière qu'il a vue, un ressort agissait directement
sur la soupape et un seul tour d'écrou augmentait la charge de 8o livres par pouce carré (5',6 par cent. carré); il n'y avait pas, d'ailleurs, de repère pour guider l'ajusteur]; la mauvaise disposition des tubes de niveau d'eau, etc. Le mauvais état consiste ordinairement en l'amincissement des tôles, par corrosion intérieure ou extérieure. M. Fletcher est d'avis de rendre l'inspection des chaudières obligatoire; l'insouciance de beaucoup de propriétaires de chaudières, qui ne se soumettent pas volontairement à une inspection,
rend cette mesure nécessaire, selon lui. En premier lieu, toute chaudière devrait être vérifiée avant d'être mise en service; ce serait une commission centrale, élue par les industriels et composée de propriétaires de chaudières, d'ingénieurs, etc., qui serait chargée de ce soin. Elle nommerait des inspecteurs, et, en outre, il y aurait des sous-commissions en divers points du royaume. La chaudière en service serait, ensuite, périodiquement inspectée. Déposition de NL. Charles TROMPSON.
M. Thompson discute de même l'organisation à adopter pour l'inspection des chaudières et arriver à des conclusions analogues à celles de M. Fletcher.
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M. Hiller donne un tableau des causes de 223 explosions : Corrosion externe. Manque d'eau Rupture de lignes de rivets an-dessus du foyer (f. extérieur) Armatures insuffisantes, défauts de construction Faiblesse de foyers intérieurs. Excès de pression.
Rainures se creusant intérieurement dans les tôles.
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36 36 29 29 29 24
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Corrosion interne
Faiblesse du trou d'homme Défauts (pailles) clans la tôle. Dépôts épais sur les tôles du foyer (extérieur) Aplatissement du foyer (intérieur) par suite de dépôts. Corrosion externe d'une boîte à feu en cuivre (de loco-
5 5
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motive).
Entretoises trop faibles (locomotive). Faiblesse du couvercle du trou d'homme Rupture d'un fond
2'
Mauvais arrangement des carneaux ......
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Absence de soupape. .
..
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..........
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1 1
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C'est dans les houillères et les forges qu'il y a le plus d'explosions. Les chaudières des houillères sont généralement des chaudières cylindriques simples; la cause de leur explosion est ordinairement l'emploi de mauvaises eaux et l'épaisseur des dépôts qu'elles forment.
M. Biller décrit un cas intéressant d'explosion : deux chaudières
communiquaient et le tuyau d'alimentation n'était pas muni de clapets convenablement disposés pour empêcher le retour de l'eau; l'eau d'une des chaudières fut chassée dans l'autre, les corps intérieurs contenant les foyers rougirent et s'aplatirent. La corrosion externe provient souvent de l'humidité entretenue
par les fuites. C'est au contact des briques que les tôles s'amincissent; il faudrait parfois les ôter en partie pour vérifier l'état de la chaudière.
M. Ifiller est d'avis que l'inspection des chaudières devrait être obligatoire; elle serait exercée par les autorités locales, sous la surveillance du gouvernement. M. Biller montre un bouchon fusible qu'il recommandé pour les chaudières à foyer intérienr. Ce bouchon est formé de deux cônes emboîtés non fusibles, réunis par l'alliage fusible (étain eu plomb nu bismuth).