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EN GRANDEBRETAGNE.
EXPLOSIONS DE CHAUDIÈRES A YAPEUR
qu'un homme périt par 100.000 tonnes de houille extraite (*). 11 y a une classe de machines détestables, celles qui ne condensent pas et marchent seulement à 2 ou 5 kilogr. (dans la chaudière); la consommation est énorme. Et cependant le résultat de l'inspection serait de faire, dans beaucoup de cas, baisser la pression. Déposition de M. TH. HAWSKLEY.
M. Hawksley, ingénieur civil, est d'avis qu'il devrait y avoir une inspection, consistant en une épreuve, et la vérification de l'existence de certains appareils de sûreté, rendus obligatoires. Les fabricants de chaudières auraient besoin d'une autorisation pour exercer leur industrie et seraient tenus de déclarer les chaudières qu'ils fabriquent. Cette inspection simple serait répétée tous les ans ou tous les deux ans. La durée maxima du service d'une chaudière ne peut être fixée par des règlements, parce quo cette durée varie beaucoup avec les eaux, etc. L'épreuve serait faite au double de la pression normale. Déposition de M. W. BLAKE.
M. Blake, représentant de la maison James Watt and G', considère que la proportion des chaudières qui éclatent (1/2 p. J.000 par an) est très-faible, et estime que l'inspection obligatoire serait inutile et très-difficile à exercer.
e,
Déposition de M. J. R. BAVENHILL.
à
M. J. R. Ravenhill, ingénieur civil, est de l'avis du précédent témoin. Il éprouve les chaudières qu'il emploie au double de la pression normale , pour les pressions moindres que 35 lbs. kilogr.), et même au triple, pour les pressions plus grandes. (Cette proportion est peu logique, car c'est pour les chaudières à basse pression que la pression d'épreuve devrait être un multiple plus fort de la pression normale.) Déposition de M. A. BLYTH.
M. A. Blyth, ingénieur, n'est pas partisan d'un système d'inspection obligatoire, excepté pour des chaudières qui sont dans des quartiers populeux ou dans des ateliers remplis d'ouvriers. (*) II est h peine utile de faire remarque' combien ce raisonnement est spécieux et en dehors de la question.
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Déposition de M. B. WIGRAM.
M. Wigram, constructeur de chaudières, les munit de soupapes, d'indicateurs du niveau de l'eau (tubes en verre et robinets) et d'un bouchon fusible sur le haut du foyer. Dans les campagnes, on envoie un homme avec les locomobiles pendant un mois environ pour l'instruction des paysans. Au bout de deux ans, on retourne M. Wigram pense que l'inspection périodique en vérifier l'état. des chaudières ne servirait à rien. Déposition de M. W. ANDERSON.
M. Anderson a vu 5 ou 6 explosions causées par la mauvaise disposition des tubes d'alimentation, qui ont laissé sortir l'eau. Il faudrait eue les enquêtes sur les explosions fussent plus sérieuses et plus sévères.
Chaque chaudière devrait avoir deux soupapes ; des indicateurs du niveau de l'eau (un tube en verre et des robinets), un manomètre
et des carneaux qu'on pût visiter. il y a, d'ailleurs, de sérieuses difficultés à l'établissement d'un système d'inspection obligatoire. M. Anderson serait d'avis qu'un règlement prescrivît les appareils de sûreté qu'il vient d'énumérer. Déposition de M. A. MURRAY.
M. A. Murray est du même avis (relativement aux enquêtes et aux appareils de sûreté). 11 prescrirait en outre une épreuve au double de la pression effective et même plus forte pour les basses pressions. Il considérerait comme fâcheuse l'inspection par des agents du gouvernement, mais il en faudrait une cependant, par exemple au moyen d'associations privées. Déposition de M. E. A. COWPER;
M. Cowper, ingénieur, ne considère pas la quantité de victimes comme grande ; ce n'est que 1/28 du nombre de celles que font les voitures dans Londres. Il pense que l'inspection obligatoire serait
funeste, parce que les propriétaires ne feraient plus attention à leurs chaudières. Les statistiques des compagnies d'assurances et d'inspection indiquent, selon lui, une moyenne d'accidents plutôt plus grande que la moyenne générale. Ce sont les propriétaires qui peuvent seuls bien inspecter leurs chaudières, et pour les y contraindre il faudrait des punitions plus sévères en cas d'accident.
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