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coNsmanAmoN DES CARRIÈRES sourE RIIAINES.
_tance à l'écrasement dés matériaux employés. Si cette limite n'a été atteinte et dépassée que sur un très-petit nombre de
points, où des moellons isolés, généralement moins durs que les autres, se sont fendus et ont dû être remplacés, menues réparations qui ont été exécutées en terminant les travaux souterrains, on doit en attribuer le mérite principalement à l'humidité constante de la carrière qui est trèsfavorable au durcissement et à la conservation des mortiers de chaux hydraulique. Importance relative des consolidations sous d'autres édi-
L'étude à laquelle nous venons de nous livrer montre bien qu'on s'est tenu, quant au cube des maçonneries souterraines, dans les limites du strict nécessaire, étant donnés le système de consolidations à suivre et la nature des matériaux employés; et qu'on n'aurait pu réfices.
duire la fraction 0,28 qui marque le rapport 'existant entre la section totale des piliers souterrains et la superficie des réservoirs. A cet égard, aucun précédent ne peut être utilement consulté. Il n'existe pas un seul édifice aussi pesant proportionnellement que les réservoirs, avec leur contenu de 5oo.000 mètres cubes d'eau, qui ait jamais été fondé sur un sol miné par des carrières. Les plus importants, dans Paris, sont l'église et les bâtiments du Val-de-Grâce, l'Observatoire, la prison des Madelonnettes, dont aucun ne
se prête à la comparaison. La prison des Madelonnettes a été
fondée, à grands frais, sur des colonnes de béton. Quant à l'Observatoire et au Val-de-Grâce, ils sont assis sur des car-
rières exploitées avec de nombreux piliers réservés ; et on ne connaît qu'imparfaitement 'l'épaisseur des importants massifs de maçonnerie qu'on y a construits pour renforcer ces piliers. Les maisons particulières, les bâtiments ordinaires, lorsque leur emplacement est miné par une carrière, nécessitent des ouvrages de consolidation. L'absence de ces ou-
RÉSERVOIRS 'DE MONTROUGE.
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vrages détermine souvent des dislocations, des fissures graves et quelquefois la ruine entière de l'édifice. Lorsque la carrière est entièrement dépilée et remblayée, comme sous les réservoirs, on donne communément aux piliers souterrains, à moins d'une circonstance particulière, une section
totale égale au quart ou au cinquième de la
surface à couvrir, et l'expérience a sanctionné cette pratique. Mais cette fraction est augmentée pour les édifices plus importants. Ainsi , sous le groupe scolaire de la rue 3° arrondissement), dont l'étendue consoYendrezanne lidée mesure i.oGo mètres carrés, le rapport des deux surfaces est de 0,21. Sous la nouvelle mairie du même arrondissement, place d'Italie, qui occupe une superficie de 854 mètres carrés, le même rapport est de 0,3 7. .Dans les deux cas, la carrière se trouve à une profondeur d'environ 17 mètres.
Il serait aisé de citer des bâtiments de médiocre importance, consolidés d'une manière moins complète, sous lesquels on a donné une section relative moindre aux piliers souterrains. Un grand nombre de maisons, à Paris, sont même fondées au-dessus de carrières que nul n'a songé à consolider d'aucune façon. Mais aussi, ces édifices, généralement d'ailleurs de construction très-légère, ne sont pas à l'abri des lézardes occasionnées par l'affaissement progressif du sol ; ils sont exposés à une ruine prématurée.
Rapport du plein au vide dans les carrières exploitées par piliers.
Il est instructif, à cet égard, d'étudier la
section des piliers de masse existant dans les carrières de calcaire grossier non remblayées, où les vides présentent les plus grandes étendues par rapport au plein. L'exemple le plus connu et un des plus frappants est fourni par les carrières converties en ossuaire municipal , spécialement désignées sous le nom de Catacombes, dans le 14' arrondissement, et dont la profondeur au-dessous du sol est de 17 mètres. Le rapport de la section totale des piliers de