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CONSOLIDATION DES CARRIÈRES SOUTERRAINES.
masse à l'étendue de l'ossuaire est de 24 p. lao. Un certain nombre de piliers en maçonnerie ont dû être ajoutés aux piliers naturels pour assurer la sécurité. D'autres carrières offrent des rapports analogues de 28, de 3o et même' de 4o p. Io°, soit en moyenne d'un tiers de masse réservée pour deux tiers de masse exploitée. Dans ces conditions, les carrières dans lesquelles on a laissé des piliers régulièrement espacés offrent, comme les carrières dépilées, et
même à un plus haut degré, les dangers résultant de la production des fontis ; mais l'affaissement général du terrain supérieur ne pourrait se produire qu'avec l'écrasement des piliers. Importance et ,coût des travaux sous les réservoirs. - Il
nous reste à indiquer, en terminant, le montant des dépenses afférentes à la consolidation de la carrière sous l'emplacement des réservoirs. Précisons !d'abord les cubes des principaux ouvrages. Les maçonneries en moellons avec mortier de chaux hydraulique, forment un cube de 21.516 mètres cubes, les maçonneries à sec, en moellons smillés, un Cube de 721 ,mètres
cubes, non compris les hagues exécutées dans les bourrages à la distance moyenne de ,5o les unes des autres. Le cube des fouilles exécutées dans les anciens remblais s'est élevé à 32.161 mètres cubes ; on a, de plus, déblayé 1.552 mètres cubes de terres meubles, non tassées, ne touchan t pas le ciel de la carrière, et 866 mètres cubes de terres ébouleuses, particulièrement celles contenues dans les cinq cloches de fontis. Il o. été exécuté 11..865 mètres cubes de bourrages, au pilon et à la barre, dans les anciennes rues de carrière et dans les fouilles conduisant aux emplacements des piliers.
Ces bourrages se sont étendus dans les vides souterrains rencontrés dans le voisinage immédiat des réservoirs, dehors de leur 'périmètre. A une !distance plus grande, les terres, formant un cube de 4.332 mètres cubes., ont été
RÉSERVOIRS DE MONTROUGE.
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simplement déposées et relevées à la pelle jusqu'au toit de la carrière. Le surplus des terres provenant des fouilles a été monté au jour, chargé en tombereau et conduit aux 'décharges publiques.
A ces travaux principaux s'ajoutent l'ouverture et le comblement ultérieur des puits de service, l'exécution de nombreux sondages, d'un puits absorbant et de rigoles pour se débarrasser des eaux d'infiltration, le calfeutrage au ciment des fentes les plus importantes du ciel de la carrière, la pose et la dépose de nombreux 'étais en chêne formant un cube total de 542 mètres tubes, etc. Les prix alloués à. MM. Trié et Lazies ont été pour les maçonneries à mortier de chaux hydraulique de 22,4o fondation, et de 9. 4 francs en élévation, avec réduction de 2 francs à 2,5o pour les massifs, au delà de 1 mètre d'épaisseur. Le càlage de la maçonnerie sous le ciel de la carrière comportait une plus-value fixée à , 5o par mètre carré de section horizontale. Les fouilles ont été payées 1f,50 le mètre Cube dans les
remblais comprimés de la carrière ; of,6o dans les remblais non tassés, et 5 francs dans les parties ébouleuses où la pose des étais, pied à pied, ralentissait le travail. Les bourrages, avec l'emploi du pilon et de la barre, ont été payés i,4o le mètre cube, en comprenant dans ce prix la façon des bagues en moellons, à distance prescrite de im,5o au plus les unes des autres. Tous ces prix comprenaient expressément l'éclairage souterrain, l' emtnétrage des moellons lors de leur réception, les frais de tracé des ouvrages et généralement toutes les menues dépenses et tous les faux frais des entrepreneurs. Ceux-ci étaient assujettis à un cahier des charges spécial, et, en outre, pour toutes les dispositions générales, aux clauses et conditions imposées aux entrepreneurs des ponts et chaussées et arrêtées par Ili. le ministre des travaux publics, le 16 novembre 1866.