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GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWÉGE).
GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWÉGE).
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l'étage inférieur repose parfois sur l'étage supérieur;
Kongsberg se relie presque à celui d'Hitterdal et par
compression, étirage et arrachement, de sorte que les strates offrent des étranglements successifs, que telle couche se termine en coin et se trouve enclavée dans telle autre (*), Telle est l'allure-type. Elle ressort clairement de la carte
Au nord-est de Kongsberg, il y a jonction par les hauteurs du Holtefjeld, avec les schistes caractéristiques et
de la mine du Roi, dressée en 1866 par M. Holmsen, et reproduite par la fig. a de la Pl. IX. C'est une coupe sensiblement est-ouest et presque verticale. Il y a des exceptions, près du Dronningkoll, le plongement est de 150 seulement en divers sens, et le gneiss contourne le dôme éruptif. Sur la route de Kongsberg, on a des inclinaisons variables. Enfin le bouleversement est parfois complet et l'on n'observe plus aucune loi. Le gneiss gris domine aux environs de Kongsberg. Quant aux schistes cristallins, leur schistosité est souvent méconnaissable, à cause de la structure extrêmement cristalline, et leur stratification n'apparaît pas clairement à cause
suite du Thelemark.
très-nettement stratifiés du district cobaltifère de Skutterud et de Modum ; là, comme à Kongsberg, les schistes ont été fortement relevés et comprimés. Plus loin, entre Skutterud et Soneren, on voit surtout des schistes amphiboliques et quartzeux, qui alternent et ont des plongements raides en divers sens ;
là encore les strates sont très-nettes. En
continuant vers le nord-est, on arrive au lac Randsfjord; de ce côté, les couches plongent faiblement et sont beaucoup plus voisines de la position originelle ; sur les bords du Dandsfjord, il y a bombement des strates. Si ensuite du Randsfjord on va vers l'ouest au lac Spirillen dans
de la position presque verticale et surtout de l'irrégularité due à la compression de couches inégalement plastiques. « Pour avoir une idée nette de la roche fondamentale,
la vallée de Valders, on trouve que les angles avec l'horizontale sont successivement de 500, 20°, 15°, 25° ; que le plongement a lieu constamment vers l'est ; que la direction varie un peu, mais est toujours parallèle aux confins du champ intérieur de granite ancien, à l'ouest du Spirillen.
dit M. Kjerulf, il ne faut pas venir à Kongsberg, si l'on compte borner là ses recherches. » Heureusement il est
dal, où se trouve le lac Krôderen, on voit la direction
facile de prouver que le district argentifère se relie à d'autres plus caractéristiques, et que l'on a devant soi à Kongs-
berg la même formation que dans le Thelemark,
De même, si de Modum on remonte la vallée de Halling-
des schistes osciller autour du même îlot de granite qui est alors à droite.
qu'à
Modum, Snarum, Skutterud, qu'au lac Randsfjord et dans
III. PUISSANCE DE LA ROCHE FONDANENTALE.
la vallée de Hallingdal ("). Quand de Kongsberg on se rend à la vallée de Hitterdal, au fond du fjord de Laugesund, on se dirige vers le sudouest, et prenant le chemin du Mehei, on arrive bientôt au petit lac de Bue, d'où sort le Kobberbergs et où se jette le
- là, dans la vallée, le gneiss de
Mehei-Elv (fig. 1, Pl. (*) Par exemple, près de Limbo, sur le chemin du Drormingkoll, (") Carte géologique de la Norzvége mé,ridionale.
On ne peut guère déterminer la puissance d'une formation que là où les couches sont voisines de la position horizontale,. Quand le plongement est considérable, et dès qu'il dépasse 450, on ne sait si les couches qui affleurent à côté les unes des autres sont autant de nouveaux bancs, ou une seule série limitée qui, par suite de recouvrement ou de Plissement, vient à se répéter. Dans les formations sédi-