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GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NonwÉGE).
mentaires ordinaires, on est 'guidé par les fossiles : ce fil conducteur manque dans la roche fondamentale. Deux dispositions fréquentes de la roche fondamentale sont les suivantes. Une série de terrasses, avec des couches à 400 et plus; comme dans le Thelemark, à Cristiansand, dans le Numedal (fig. 3, Pl. X): c'est souvent une seule et même épaisseur de couches qui s'est brisée, et par suite d'un ressaut, s'est recouverte elle-même. Des couches verticales ou à peu près, comme à Kongsberg, Modum, Kongsvinger (fig. 4, Pl. X); généralement elles n'ont pas été seulement relevées, mais encore plissées et comprimées. Dans ces deux cas, les mêmes couches se répètent et leur somme ne donne pas la puissance de la formation. Au contraire, il n'y aura lieu à aucune incertitude,
quand les couches seront presque horizontales, et qu'on aura la coupe géologique de la formation sur le flanc d'une vallée. Dans certains ouvrages, on parle pour la roche fondamentale d'une puissance de 4.800 à 1 2. 000 mètres. Le fait
est que de telles puissances n'ont jamais été constatées dans les coupes géologiques naturelles, où les couches sont voisines de leur position originelle. C'est en Norwége que la roche fondamentale se montre avec la plus grande épaisseur, et en Norwége c'est dans la vallée du Romsdal
qu'on trouve la puissance la plus élevée : elle ne dépasse pas 96o mètres. Des considérations précédentes résulte l'impossibilité de déterminer à Kongsberg même la puissance dela roche fondamentale. Mais il n'en est pas de même dans toute la région occupée par elle à l'ouest de Christiania. Ce qui suit est extrait du dernier ouvrage déjà cité de M. Kjerulf sur la roche fondamentale (s). «Mi nord de Kongsberg à Flesberg (fig. 1, Pl. VIII), le (*) Universitetsprogram for fiirste halvaar 1870.
G2OLGDJE DE KONGSBERG (NORWÉGE).
granite ancien traverse de part en part la roche fondamentale, et apparaît sur chaque flanc de la vallée de Numedal (*)
en amont de Flesberg, le gneiss n'est plus tra-
versé, mais seulement bombé, et sur les flancs opposés de la vallée, les couches se correspondent avec des plongements inverses vers l'est et vers l'ouest. La et en plusieurs points de la vallée de Numedal, le plongement est faible et atteint seulement 9°, 12°, 290; cette position est assez voisine de l'horizontale pour qu'on puisse prendre la hauteur du relief pour la puissance de la formation. (Voir la fig. 5, Pl. X.) « La cime de Synhovd est à 1.1 oi mètres au-dessus du niveau dela mer, l'église de Bollaug (située au bord du Laugen) à 221 mètres; la puissance apparente du
gneiss en ce point est donc de 88o mètres. Deux étages doivent y être distingués. La partie supérieure est formée de schistes amphiboliques et quartzeux (**) ; elle compte 45o mètres. La partie inférieure a une égale puissance et se compose de gneiss gris ; elle se trouve au fond de la vallée (T. Dalin).
« Dans la vallée de Hallingdal, on peut aussi déterminer la puissance, mais d'une autre façon. A la pointe nord du lac Krôderen (***) , se trouve le mont Hestgjuvnatt. Quand ou monte de En6 vers le Hestgjuvnatt, on traverse normalement a leur direction la série des couches. (Voir la fig. 6, Pl. X.)
« Vers le bas, on trouve beaucoup de granite. La cime
du Hestgjuvnatt est à 1.018 mètres au-dessus du niveau de la
mer, les eaux du Krôderen à 15o mètres; la diffé-
rence est de 888 mètres. Le plongement est en moyenne de 45°. Soient 88o"
o,07 (= cos 45.) ou 616 mètres de
(*; La vallée de Numedal n'est autre que la vallée de Laugen, en amont de Kongsberg.
(") Les schistes amphiboliques renferment des parties en gabbro; les schistes quartzeux sont traversés par une foule de dykes de granite à gros grains. (') Carie géologique de la Nortvége méridionale. TOME XI, 1877.
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