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GÉOLOGIE DE KONGSBERG ( NORWÉGE) ,
GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWLGE)
sion de « Smuk Gang », et résultant de la présence simuld'autres tanée d'un calcaire bien bitumineux, de blende et sulfures métalliques, se rencontre souvent dans les filons principal de de l'Overberg, et particulièrement dans le filon peut la mine du Roi. La blende est quelquefois abondante et former des bandes massives. Le calcaire bitumineux, génénoir ralement grisâtre et cristallin, peut devenir absolument et amorphe. Le remplissage argentifère pénètre le plus souvent entre les strates et les clivages des schistes encaissants, jusqu'à une distance pouvant atteindre 2 et 5 mètres. On trouve fréquemment de grandes feuilles d'argent natif ainsi interstratifiées sur le côté du filon. Quand la roche est trèsschisteuse, cette interstratification du remplissage équivaut à une véritable imprégnation argentifère. C'est pourquoi grande épaison abat les roches encaissantes sur une assez mines seur de part et d'autre du filon ; les excavations des de Kongsberg ont, en moyenne, 5 à 8 mètres de largeur. Ici, comme à Vinoren, la roche encaissante est imprégnée de calcaire. En tel point, les schistes quartzeux gris clair de calsont devenus noirâtres de part et d'autre d'un filon
caire très-bitumineux. Le système postérieur de filons à calcaire lamelleux moins existe sur tout l'Overberg , mais ses allures sont frénettes qu'a Vinoren. Le calcaire lamelleux se présente mais quemment dans les mines du Roi, du Secours, etc., dans les presque toujours à l'état de second remplissage avant le anciens filons réouverts ; aussi était-il regardé, des seconde venue travail de M. Andresen , comme une mêmes filons.
filons On rencontre cependant sur l'Overberg quelques plude calcaire lamelleux, distincts et caractéristiques. La
part sont dirigés de l'est à l'ouest : tel est le Nebendrum de la mine du Roi, qui sera décrit au chapitre suivant. Quelques-uns sont dirigés du nord au sud : tel est le
filon
459 le long duquel est percée l'use Stoll, qui fait communiquer
la mine du Secours avec le versant nord de l'Overberg, à go mètres au-dessous de l'orifice de la mine. § 3.
LES FILONS DANS LE GNEISS GRIS.
On voit sur la coupe géologique longitudinale de la mine du Roi, fig. 1, Pl. IX, qu'a l'est de la mine, les travaux s'ar-
rêtent partout au gneiss gris. De même pour les autres mines de l'Overberg. La fig. 1, Pl. IX, indique sans doute une ligne de contact
trop nette et trop régulière entre le gneiss gris et les schistes quartzeux. Entre ces deux formations, quoiqu'elles soient bien distinctes, il existe généralement, par suite de
la compression et du froissement du terrain , une zone brouillée de quelques mètres. Dans cette zone, le filon est ou n'est pas argentifère; il peut même être argentifère sur quelques mètres dans le gneiss gris ; mais au delà, il devient invariablement stérile. On peut dire qu'aucune des mines du district entier de Kongsberg ne se trouve dans le gneiss gris. C'est là un témoignage qui a sa valeur contre la faculté enrichissante du gneiss gris. Les anciens, quelles que fussent leurs idées préconçues, ont en somme, pendant deux siècles d'exploi-
tation, sondé le district en plus de 4.000 points; ce qui donne quelque crédit à la loi posée par eux : « Hors des fahlbandes, pas d'argent »; autrement dit : « Dans le gneiss gris, pas d'argent. » Cependant, M. Kjerulf ayant combattu, en 1865, les idées admises à Kongsberg à ce sujet et contesté leur vérité ou, du moins, leur manque de preuve, le Siilvvrk fit explorer quelques filons dans le gneiss gris. On poussa dans le gneiss gris quatre galeries de direc-
tion, savoir : Dans la mine du Roi, sur l'Iloveelgang; à 446 mètres, on s'avança de 70 mètres dans le gneiss gris;