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GÉOLOGIE DE KONGSBERG ( NORWEGC..
GÉOLOGIE DE KONGSBEBG (NORWEGE).
rhomboèdre primitif. Les dérivations oR et .41 se combinent aussi; le cas est fréquent à la mine du Roi, et rare à la mine du Secours. Quant ooR est très-court, on a le calcaire .amelleux. 11 arrive que tel cristal est formé d'un noyau bitumineux ancien, enveloppé de calcaire nouveau clair. Ainsi, autour
du rhomboèdre primitif bitumineux, se trouve parfois la combinaison déjà signalée de lis avec
-2
Le quartz a la forme cristalline ordinaire (.911., P, 21)2)
dans l'une et l'autre formation. Mais dans la seconde, il affecte souvent un aspect spécial, est gris, rempli de druses
et offre une surface rugueuse, qui, à la loupe, se montre couverte de petits cristaux de quartz ; ce quartz est caractéristique de la seconde formation; il se rencontre aux mines du Roi, des Pauvres (pas à celle du Secours), sur certaines haldes de l'Unterberg, au Lichtloch n° 9 de Vinoren, etc.
Sundt a cherché à déterminer les âges relatifs des minéraux filoniens de Kongsberg. Mais le résultat de ses études a été en partie négatif. Pour la première formation, en effet, il paraît certain qu'il n'y a pas d'ordre fixe dans la série des venues, et que tel minéral est tantôt antérieur, tantôt postérieur à tel autre, suivant les échantillons. Dans le second système de filons, voici la série des venues par ordre d'ancienneté : quartz gris, avec druses et surfaces rugueuses ; calcaire lapyrite blanche de fer ; melleux; calcaire sous d'autres. formes cristallines (scalénoèdres, etc.) ; zéolithes. Parfois on trouve un calcaire encore plus récent que les zéolithes. Entre les tables de calcaire lamelleux, il y a souvent de l'argile et du talc.
VI.
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CONCLUSION.
Dans son rapport de 1865 à la Chambre des re-
présentants, M. Th. Kjerulf nie formellement l'influence enrichissante des fahlbandes. Il cherche en vain les caractères des couches enrichissantes, qui devraient se distinguer, soit par leur imprégnation en sulfures métalliques, soit par leur composition minéralogique. Ne trouvant pas de relation entre les roches encaissantes et les parties riches des filons, et considérant l'irrégularité de distribution de l'argent dans les fentes, il conclut qu'à l'intérieur d'une zone étendue comme la grande falldbande, II y avait des chances pour que les filons fussent argentifères, mais
sans que les terrains traversés y fussent pour
rien.
« Quiconque entend cette proposition, dit-il, qu'il y a
des couches enrichissantes où le filon peut être argentifère,
et d'autres où il ne l'est jamais, croira naturellement que
les premières peuvent se distinguer des secondes. Mais il fait erreur. Aucun caractère ne permet de distinguer les couches enrichissantes des autres. Dans chaque classe, il y a des schistes micacés, amphiboliques, quartzeux, et même du gneiss gris. Dans toute l'étendue des mines du Roi et des Pauvres, aucune roche n'est frappée de stérilité. L'imprégnation n'est pas nécessaire à l'enrichissement. Aucune règle, aucune loi. Le filon peut être argentifère dans une couche quelconque, imprégnée ou non.. Et ailleurs: « L'enrichissement dans les fahlbandes a été posé en principe par la commission de 1835. D'où une exploitation toute théorique. Se trouvant dans telle partie riche d'un filon, et par suite dans une zone enrichissante, OU perçait
une galerie en travers pour recouper d'autres