Annales des Mines (1877, série 7, volume 11) [Image 257]

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CONDENSATION DE LA VAPEUR 494 dre, conductibilité qui détermine la profondeur sur laquelle

pénètre le changement de température. La condensation par refroidissement intérieur des parois dans chacun des cylindres précédents serait alors exactement proportionnelle à la quantité de chaleur que la couche active pourrait absorber, puis restituer pendant les périodes respectives d' échauffement et de refroidissement d'une révolution. Or pour la même différence de température sur les deux

faces concentriques limitant chaque couche active, cette

quantité de chaleur est proportionnelle au poids de la couche correspondante multipliée par sa capacité calori-

fique C. Le poids de la couche est égal à sa surface S multipliée par son épaisseur s et sa densité 8. L'auteur admet que les épaisseurs des diverses couches actives sont respectivement proportionnelles aux racines carrées des coefficients de conductibilité intérieure K des métaux dont ces couches sont formées. Comme tous les cylindres sont identiques, la surface S sera la même pour tous. Le produit C8 VK sera donc proportionnel à la quantité de chaleur absorbée puis restituée par une couche active pendant

A L'INTÉRIEUR DES CYLINDRES DES MACHINES.

495

Il recommande en conséquence d'augmenter, autant que le comporte la résistance des pièces, la vitesse des pistons ; De diminuer la longueur de la période d'échappement,

dans une forte proportion en augmentant la longueur de la période de compression ; D'employer des machines à deux et même trois cylindres avec détente successive de la vapeur dans chacun d'eux

Enfin il propose de garnir les fonds du cylindre et les faces du piston d' une mince couche de plomb de 5 millimètres d'épaisseur pour diminuer le coefficient d' apsorption. Les coefficients (l'absorption des trois corps : fonte,

plomb, porcelaine, étant donnés par le tableau suivant COE ITICIENT

de Con I uctibilité

in térieure

CAPACITÉ

as

DENSITÉ

calorifique

COEFFICIENT

d'absorption

a

c

ca a

K

Ponte.

161,5

23,7

0,130

7,29

22,46

Plomb.

[79,5

13,4

0,032

11,35

4,86

12,2

3,5

0,200

2,20

1,54

Porcelaine.

.

.

une révolution, et par suite proportionnel à la quantité d'eau condensée par le refroidissement de cette couche à

il admet que si l'on recouvre de plomb ou de porcelaine

chaque révolution. Ce produit C8 vi est appelé coefficient d'absorption. M. Lissignol admet que la condensation totale par re. froidissement intérieur dans un cylindre est approximativement proportionnelle

couche active d'un cylindre, les condensations intérieures serontréduites proportionnellement comme l'indique le tableau suivant, dans lequel la condensation sur la couche active du cylindre en fonte non recouvert est prise pour unité

a totalité, la moitié ou les deux tiers de la surface de la

10 Au temps ;

CONDENSATIONS TOTALES

2° A la fraction de la course qui représente la période

par refroidissement intérieur en recouvrant

d' évacuation ;

5° A la chute de la température dans le cylindre ; 4° A la surface intérieure totale exposée à l'action de ces températures extrêmes 50 Enfin au coefficient d'absorption du corps composant cette dernière surface.

la totalité surfaces,

les deux tiers des surfaces intérieures.

Surface de fonte non recouverte

1,000

1,000

1,000

Couverture en plomb

0,216

0,477

0,608

Couverture en Porcelaine

0,070

0,380

0,555

des

la moitié des surfaces intérieures