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CONDENSATION DE LA VAPEUR
A L'INTÉRIEUR DES CYLINDRES DES MACHINES.
Des expériences faites sur la machine à deux cylindres du steamer belge Baron Lambermont, l'une en 1875 sur la machine sans modification, l'autre en 1876 sur la mac bine pourvue des perfectionnements indiqués ci-dessus, auraient, d'après la note citée, donné des résultats trèsfavorables à ces derniers, puisque la consommation de charbon par cheval indiqué. serait descendue de 2'0317 lk,286. Nous n'avons pas les éléments nécessaires pour contrôler ces résultats et pour déterminer dans quelle mesure les améliorations apportées à la distribution et à la mise en bon état des pièces de la machine pendant la réparation qui a eu lieu entre les deux expériences, ont contribué à l'économie signalée. Il paraît probable que la couverture des fonds du cylindre et des faces du piston par une substance peu conductrice diminue la condensation intérieure et le procédé très-simple indiqué est facile à essayer. Mais de nouvelles expériences seraient nécessaires pour déterminer avec précision l'influence qu'il peut avoir sur la diminution des condensations. Quant aux lois de la condensation intérieure énoncées par l'auteur de la note, elles ne sont pas établies sur des raisonnements rigoureux, mais sur de simples aperçus; on ne doit donc les considérér que comme indiquant shn.plement la marche des phénomènes très-complexes de la condensation et non leur mesure précise. Nous avons constaté d'ailleurs pour un certain nombre de machines dont nous connaissions la marche, que ces lois sont loin de se vérifier.
Pour les établir avec quelque approximation, il serait nécessaire de comparer entre elles les condensations intérieures qui se produisent soit dans une seule machine à des marches différentes, soit dans plusieurs machines tionnant avec la même marche.
fonc-
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La première condition pour atteindre ce but est de pou-
voir mesurer la condensation intérieure qui se produit dans une machine pour une marche déterminée. C'est la question que nous allons maintenant traiter.
CHAPITRE III. DE LA MESURE DE LA CONDENSATION INTÉRIEURE.
9. Nous adopterons pour les calculs qui vont suivre les notations employées par M. Zeuner dans sa Théorie mécanique de la chaleur. Soient
M la masse de vapeur et d'eau fournie à chaque coup de piston par la chaudière MX:le poids de vapeur contient cette masse M
et M (1 X ) le poids d'eau que
le volume de l'espace nuisible ; V le volume occupé par la vapeur à un instant quelconque de la course;
proportion de vapeur à ce même moment de la
xla;
Course
t, T et P la température comptée à partir de 00, la température absolue et la pression correspondantes ;
la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 00 à t° et pour vaporiser s kilogramme d'eau q la quantité de chaleur nécessaire pour porter i kilogramme d'eau de o° à 1° ;
c la chaleur spécifique de l'eau q la chaleur latente d'évaporation de l'eau ; u l'accroissement de volume éprouvé par kilogramme d'eau se vaporisant à la pression P;