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CONDENSATION DE LA VAPEUR
A L'INTÉRIEUR DES CYLINDRES DES MACHINES.
et la puissance de traction qui en résulte pour la machine à une vitesse déterminée.
PUISSANCE
VITESSE
de traction.
en kilom. par heure.
p. 100.
kilog.
kilomètres.
12,3 18,6
636 1785 2272 3122
49,4 40,3
ADMISSION RÉELLE,
549
Pour des admissions supérieures à celles auxquelles 22;6 29,9
La vitesse de
700,2
70,2
31,2
ne pourrait évidemment être atteinte
par cette machine sans danger pour le mécanisme. Le livret des charges de la compagnie indique que les machines de ce type peuvent remorquer 5o3 tonnes sur une rampe de o0,0035 à la vitesse de 31',2 à l'heure. D'après la formule donnée par MM. Guebharcl et Dieudonné pour la résistance des trains, cette charge de 5o3 tonnes remorquée sur rampe de om,0055 correspond à une puissance de traction de 3.370 Lilog., chiffre qui diffère peu de celui auquel nous sommes parvenu par des considérations et des calculs tout à fait différents de ceux qui ont guidé les ingénieurs de la compagnie d'Orléans dans la rédaction de leur livret.
s'applique notre méthode de calcul, on devra déterminer par une expérience préalable faite
En résumé, la méthode que nous proposons permet de calculer avec une approximation suffisante dans la pratique, et pour des admissions telles que la pression finale de la détente ne dépasse pas le triple de la contre-pression : i° Le poids réel du mélange de vapeur et d'eau fourni par la chaudière à chaque coup de piston, quand on connaît la proportion d'eau entraînée avec la vapeur ;
La proportion d'eau entraînée quand on connaît le poids total d'eau fourni par l'alimentation ; 3° La consommation en, calories pour un travail déterminé, c'est-à-dire la véritable mesure industrielle de l'utilisation de la vapeur 4° S'il s'agit d'une locomotive, la quantité d'eau réellement vaporisée par la chaudière pendant un temps donné 2°
une admission moindre,
en calories et la vaporisation. L'exactitude des résultats à atteindre est subordonnée à celle des données prises sur le diagramme. Il est donc nécessaire que la courbe tracée par celui-ci soit aussi régulière que possible et que l'échelle des pressions soit assez grande. L'indicateur Desprez, récemment expérimenté sur le chemin de fer du Nord, et qui donne la courbe moyenne résultant d'un certain nombre de coups de piston successifs, paraît devoir être très-utilement appliqué dans les recherches de cette nature. Paris, le
32.
à
la proportion d'eau entraînée, et l'on pourra ensuite, par la seule mesure de la quantité d'eau fournie par l'alimentation, et en admettant que la quantité d'eau entraînée ne varie pas, appliquer les formules donnant la consommation
Io
avril 1877.