Annales des Mines (1877, série 7, volume 11) [Image 283]

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A L'INTÉRIEUR DES CYLINDRES DES MACHINES. CONDENSATION DE LA VAPEUR

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De la comparaison de ces chiffres il résulte que dans la machine que nous avons étudiée La condensation intérieure va en augmentant à mesure que l'admission augmente, mais elle n'augmente pas proportionnellement à cette dernière Le rapport du poids de vapeur condensée intérieurement au poids de vapeur sensible va en diminuant à mesure que

l'admission augmente et est compris entre 31,5 et 16,6 p. 100 pour des admissions comprises entre 12 et 5o

p. ioo; Par l'effet de la condensation intérieure, l'utilisation de la chaleur fournie par la chaudière ne varie pas sensiblement quand l'admission varie de 20 à 5o p. too, et elle est intrinsèquement très-satisfaisante puisque la consommation par cheval et par heure est de 6.600 calories, ce qui correspond à ik,5 seulement de houille brûlée. Ce résultat, qui n'est atteint que dans les bonnes machines à condensation, provient des hautes pressions auxquelles on marche sur les locomotives, et qui donnent un écart considérable entre la température de la vapeur d'admission et la température finale de l'échappement.

Si. La connaissance de la quantité de vapeur consommée par coup de piston, calculée d'après le diagramme, permet de résoudre le problème de la détermination de la puissance de traction de la locomotive à une vitesse déter-

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minée, pourvu que l'on connaisse la production de vapeur de la chaudière par mètre carré et par heure. Sur le réseau d'Orléans, une expérience faite entre Juvisy et Bretign y (distance 19 kilomètres, rampe de 3""0,5o), avec la machine 917 (du même type que la machine 852),

remorquant un train de 590 tonnes et marchant à 3o kilomètres à l'heure avec une admission moyenne de 35 p. loo sous une pression sensiblement égale à celle du timbre, a donné une dépense de vapeur de 3o kil, par heure et par mètre carré de surface de chauffe. Il est probable que la dépense de vapeur a été calculée sur la vapeur sensible et non sur la vapeur réellement fournie par la chaudière. Ce mode de calcul donnerait un chiffre de vaporisation inférieur au chiffre réel de 16 à 17 p. 100, d'après le tableau précédent.

Néanmoins, on admet sur le réseau d'Orléans que, dans des conditions de travail normal, la production de vapeur ne dépasse pas 25 kilog. par mètre carré et par heure, à la vitesse de 25 kilom. à l'heure. Prenons ce chiffre de 25 kilog., majoré de 16,6 p. 100, soit 29L,15, La surface de chauffe de la machine n° 852 étant de 147-'1,915, la production totale de vapeur par heure est de 4.312 kilog. Admettons en outre que la résistance due au mécanisme et à l'accouplement des roues soit de 101,50 par tonne de machine et de tender, soit dans l'espèce de 577 kilog. Soit G- le travail brut sur le piston à une admission déterminée ; la puissance de traction sera

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- 577, la vi-

tesse correspondante exprimée en kilomètres par heure sera 4.5127cD ou 45,707 4. 000MX MX

On trouve ainsi :