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SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.
MACHINES D'EXTRACTION.
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phenson en particulier, il est facile de voir que, la manivelle étant au point mort, le mouvement de relevage de la coulisse suffit pour déplacer le tiroir. Mais si l'on emploie la coulisse de Gooch, ou coulisse
donc FD
OG
GE = OF et FD GIF
FH GE
Donc les triangles FDH et HGE sont semblables; D, H, E
sont en ligne droite et l'on a DH
OG
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AM
HE = GE = MB Nous en concluons que H se trouve sur la corde DE des
excentriques réels, et qu'il la partage en parties propor-
renversée, dont le rayon de courbure est égal à la bielle qui relie le coulisseau à la tige du tiroir, le relevage du coulisseau se fera sans que le tiroir bouge. Il n'y aura plus alors à tenir compte des effets de la courbure de la coulisse, et l'on ne devra plus considérer que les inégalités provenant de la suspension et de la nécessité où l'on se
trouve d'employer des barres finies, inégalités qu'on ne pourra jamais entièrement annuler, mais qu'on pourra toujours réduire au point de les rendre pour ainsi dire
insignifiantes.
tionnelles à celles que M détermine sur la coulisse. Le théorème iest encore vrai si M se trouve en dehors
de AB; et si l'on considère la figure, on voit que la cou-
lisse aurait le même mouvement si, au lieu d'être conduite par OD et 0E, elle l'était par OD et OH, ou par deux excentriques quelconques ayant leurs centres sur la droite indéfinie DE. Cette remarque devient importante lorsqu'il s'agit de choisir les excentriques les plus commodes pour donner son mouvement à une coulisse. Lorsqu'en outre on fait intervenir le principe de composition et de décomposition des excentriques, on peut donner à une coulisse le même mouvement au moyen d'un grand nombre de mécanismes différents. Nous verrons, à propos de l'appareil de détente de M. Guinotte, les divers systèmes que l'on peut employer pour réduire autant que possible le nombre d'excentriques et de tiges, et éviter ainsi une trop grande perte de travail par le frottement qui se développe entre les diverses pièces de l'appareil distributeur. Il est à remarquer que le théorème de Guinotte suppose les bielles infinies et la coulisse droite. Ce n'est pas le cas dans la pratique, et, en ce qui concerne la coulisse de Ste-
ÉTUDE DE LA DISTRIBUTION PAR TIROIRS DANS LES MACHINES D'EXTRACTION.
Les machines d'extraction des mines sont, de toutes les machines à vapeur fixes, celles qui sont soumises aux conditions les plus complexes. Sans entrer dans des détails étrangers au mécanisme de la distribution, nous dirons tout d'abord, et cela est évident, que la machine devra être à changement de marche. L'économie exige, en outre, que la vapeur travaille par détente. Mais ici le travail à effectuer est essentiellement variable : pendant que l'une des cages monte, l'autre descend, et le poids du câble, déroulé d'un côté ou de l'autre, fera varier d'une manière continue la résistance à vaincre par la machine. Cet effet est compensé en partie lorsque le câble s'enroule sur lui-même
autour d'une bobine ; alors le poids de la cage à monter agira sur un bras de levier qui va en augmentant à mesure que le câble s'enroule, tandis que la cage descendante agira TOME XII, 1877.
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