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MACHINES D'EXTRACTION.
SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.
de voir Qu'il y a deux valeurs différentes de y. Il est évident que c'est à la plus grande de ces deux valeurs que l'on devra appliquer la règle de M. Guinotte.
le diagramme sera reproduit symétriquement par rapport à OM, de sorte qu'en disposant le tiroir de distribution pour l'un ou l'autre sens de rotation à l'aide d'un simple levier, le tiroir de détente recevra, par le fait même, un mouvement approprié au même sens de rotation. Grâce à cet artifice, pour la marche avant comme pour la marche arrière, la distribution fonctionnera d'une manière absolu-
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Dispositions cinématiques aptes à donner leur mouvement aux tiroirs. - Dans ce qui suit, nous désignerons toujours par les lettres majuscules les centres des divers excentri-
ques réels ou fictifs; nous désignerons par les minuscules correspondantes les divers points des coulisses ou autres pièces auxquelles ces excentriques communiquent leur mouvement. Soient donc comme précédemment (fig. 2, Pl. Il): om. la manivelle motrice; OD l'excentrique conduisant le tiroir de distribution pendant la marche avant; OD' celui pour la marche arrière; excentriques aptes à conduire le FE le lieu des centres des taquet pour les divers degrés d'admission à réaliser.
La variabilité de la détente s'obtiendra en faisant mouvoir le coulisseau adapté à la tige du taquet dans une coulisse droite fe dont deux points sont actionnés par deux des excentriques, réels ou fictifs, ayant leur centre sur FE. Il s'agit de choisir ces excentriques dans les conditions les plus convenables pour réduire le nombre des tiges et obtenir le changement de marche à l'aide d'un levier seulement. Nous choisirons tout d'abord l'excentrique 0E, lequel ayant un angle de calage de 900, est aussi bien disposé pour la marche avant que pour la marche arrière. Quant au deuxième excentrique OF, nous sommes libres de le choisir dans certaines limites; mais, dans tous les cas, ce deuxième excentrique sera un excentrique fictif, et nous
obtiendrons le résultat qu'il produirait s'il était réel, en combinant les mouvements déterminés par les excentriques OD, OE et OM (tige du piston). De. ces trois excentriques, OD est le seul qui ne convienne qu'à un sens unique de rotation. Mais en remplaçant OD par OD' à l'aide du levier de changement de marche, tout
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ment identique.
Il y a un grand nombre de solutions pouvant réaliser les conditions que nous venons d'exprimer. Mais les principaux mécanismes actuellement en usage peuvent se ré-
duire à un fort petit nombre de dispositifs partiels dont ils ne sont que des combinaisons et que nous allons exposer. Nous verrons d'abord les différentes manières cle réaliser le mouvement que produit l'excentrique 0E. Nous nous occuperons en second lieu du choix du point F et de lama-
nière de le conduire, enfin en troisième lieu de l'excentrique OD. I.
L'excentrique OE est en général un excentrique réel ; il suffit que la longueur OE ne soit pas trop grande. Mais on peut obtenir le même mouvement en se servant de la tige du piston. Le mouvement de cette dernière est celui que produit l'excentrique OM. La corde,ME des deux excentri-
ques passant par 0, une coulisse droite actionnée d'une part par OM, de l'autre par 0E, oscille par conséquent autour d'un point fixe y (fig. 3, PL II). On peut donc sup-
primer OE en transformant le mouvement de la tige du piston à l'aide d'un levier du premier genre me oscillant autour de y et dans lequel on aura ey
EO
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On aura soin de mettre une articulation au point ;J., afin