Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.
MACHINES D'EXTRACTION.
58
de permettre à p.m d'exécuter les petites oscillations dues à ce que M décrit un arc de cercle et non pas une ligne droite.
39
On arrive ainsi à la solution de la fig. 7, qui est fort employée dans la pratique. Elle a l'avantage de ne pas exiger que F soit pris sur MD. On peut beaucoup réduire l'amplitude des oscillations en rapprochant de 0 l'intersection de OM et de DF (fig. 2).
La coulisse de détente étant actionnée en l'un de ses Points e par l'excentrique 0E, il reste à choisir le deuxième point F (fig. 4, Pl. II). On peut à cet effet prendre ce point à l'intersection de FE et de OD. Alors le mouvement produit par ce point F pourra être obtenu par une simple amplification du mouvement dont est animée la tige du tiroir principal. Un levier dont une extrémité est fixe et qui, d'autre part, est relié à cette tige, satisfera parfaitement. On arrive alors à l'une des dispositions indiquées fig. 4 et 5, Pl. II. Ici encore nous avons dû employer une bielle auxiliaire 83' qui empêche le levier fy d'exercer une influence pertur-
batrice sur le mouvement rectiligne de la tige du tiroir
Si au lieu de guider le levier mf de la fig. 6 par OM et OD
(fig. 2), on remplace ce dernier par l'excentrique OB dont l'angle de calage est nul, le mouvement du levier mf ne sera modifié absolument en rien (fig. 8) ; et le point à de ce levier, choisi tel que db dm
principal.
Cette disposition a un inconvénient. Elle ne peut être employée que si OD et FE se rencontrent en un point relativement rapproché ; autrement le levier fp et la coulisse
prendraient des proportions exagérées. On arrive à des dispositifs plus élégants de la manière suivante. Joignons MD (fig. 2, P1.11) et prolongeons cette droite jus-
qu'à sa rencontre avec FE. Soit F ce point de rencontre. Si nous actionnons deux points d'un levier, l'un par l'excen-
trique OD, l'autre par OM (ou la tige du piston), nous trouverons sur ce levier, en dehors des deux points conduits, un certain point f qui se mouvra absolument comme s'il était actionné par l'excentrique OF. La fig. 6 fait voir
la réalisation de
Nous avons toujours supposé ici que OD était un excentrique réel, et nous avons transmis son mouvement à travers tous le mécanisme de la distribution sans le modifier aucunement. Mais une remarque bien simple permet de réduire le nombre des pièces qui constituent la dernière disposition que nous venons d'indiquer.
ce
dispositif. Nous y avons supposé
OE réel.
On peut encore ici supprimer l'intervention de la tige du piston, qui fait évidemment double emploi avec 0E.
= -DB sera encore apte à conduire le DM'
tiroir principal tout comme si ce point était, comme précédemment, actionné directement par l'excentrique OD.
Ce levier fm aura alors quatre articulations au lieu de trois ; mais la coulisse de changement de marche conduite par deux excentriques dont la corde passe par 0 se mouvra autour d'un point fixe. Rien ne nous empêche donc de fixer ce point de la coulisse, et de supprimer un excentrique et sa bielle. Cette solution (fig. 8, Pl. 11) est celle qui a été citée par M. Raton de la Goupillière, dans son Cours de machines de l'École des mines. Elle présente cette particularité, qu'elle permet de remplir toutes les conditions énoncées page 18, à l'aide d'un seul excentrique. La plupart des dispositions usitées se ramènent aux précméidteéi.nes ;
mais il est évident que leur nombre est illi-