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SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.
MACHINES D' EXTRACT ION.
Appareils produisant automatiquement la variation de la détente. - Nous avons dit que le degré de la détente devait être variable pendant l'ascension d'une cage, attendu que la résistance varie continuellement. Or, il est aisé d'évaluer le moment de cette résistance pour chaque position des cages. Nous pouvons représenter la variation
de ce moment à l'aide d'une courbe, en prenant pour abscisse le nombre de tours effectués par la bobine à partir d'une position initiale qui sera par exemple celle où les deux cages sont à la même hauteur dans le puits. Cette courbe est une droite lorsque l'on emploie les tambours cylindriques et le câble rond. Si M est le moment résistant à un instant donné, P la charge utile, h la hauteur du puits, p le rayon du tambour, n le nombre de tours à un instant donné comptés à partir du point de rencontre des deux cages, et p le poids du câble par mètre courant, on aura à chaque instant : 4prp3n,
M = Pp
équation d'une droite dont le coefficient angulaire 4p7p2
a toujours une valeur finie, et ne saurait être réduit sans inconvénient. Si, au contraire, on emploie le câble plat s'enroulant sur lui-même autour d'une bobine, la courbe devient du troisième degré. Son équation est, en conservant les mêmes
notations et en appelant e l'épaisseur du câble et P, le poids mort M = Pp
n [(1) + 2P , + ph)e
ph2e2
8 ;y'
9P7ren3-
Cette courbe, qui présente un point d'inflexion pour 0, se rapproche beaucoup d'une droite, le coefficient de n3 étant en général petit. Mais ici nous avons sur l'emploi des tambours un grand avantage : on sait, en effet, qu'en choisissant convenablement les divers éléments de l'installation, on peut rendre le plus petit possible l'écart maximum entre M et le moment moyen Pp. Il suffit de choisir pour p la valeur positive donnée par la formule n
P=
eh [P + 2P, + y (P ± 21', + ph )2 ph+ 2ph (uph)' 4,
il 8
La courbe des moments se rapproche alors beaucoup d'une droite horizontale, la variation du moment peut être considérée comme nulle, et la machine d'extraction peut être sans inconvénient à détente fixe. Malheureusement des nécessités pratiques ne permettent pas le plus souvent d'admettre cette valeur de p, et il faut se résigner à laisser varier la résistance. Au reste, cette courbe ne représente pas la variation des moments de la puissance, attendu que nous n'avons tenu compte, dans sa construction, ni des résistances passives, ni de l'inertie à vaincre au moment de la mise en train, au
moment de l'arrêt du système en mouvement, et même pendant tout le trajet, la vitesse des cages étant essentiellement variable.
L'expérience seule peut donner des renseignements à l'égard de ces résistances et des études approfondies de M. Guinotte, résumées en formules empiriques ou en tableaux, permettent de s'en rendre compte avec une approximation très-suffisante.
On déduira de ces évaluations le degré de détente nécessaire pour les diverses positions de la cage, et l'on con-
struira une autre courbe ayant encore pour abscisses le