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MACHINES D'EXTRACTION.
SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.
nombre de tour des bobines, et pour ordonnées les diverses hauteurs du coulisseau dans la coulisse de détente. C'est cette courbe qui a servi de profil à la pièce principale de l'appareil automatique, dans l'une des premières machines du système de M. Guinotte, celle de la fosse de la Réunion à Mariemont, dans laquelle tout le mécanisme placé de l'autre côté du cylindre
ment des sabres se transmet par un système de tringles à la bielle de relevage du coulisseau. Lorsque l'une ou l'autre des cages est au fond, les écrous sont à fond de course vers l'une ou l'autre extrémité de la vis. Supposons que ce soit E' qui soit à l'extrême droite, ainsi que l'indique la figure. Au moment du départ, E et E' se mettront en marche vers la gauche en restant toujours
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de la détente se trouve par rapport à l'arbre de couche. Cette pièce, appelée sabre, mue par la machine elle-
même, est animée d'un mouvement de translation. La bielle place,ainsi de relevage du coulisseau s'appuie sur ce sabre et qui lui conà chaque instant le coulisseau dans la position périodes d'une ascension (fig. 9, P1.11) . vient dans les diverses marche, Afin de satisfaire aux exigences du changement de galet adapté on emploie deux sabres agissant chacun sur un l'aide d'une à la bielle de relevage. Chaque galet est fixé à
charnière et d'un ressort, de telle manière qu'il ne peut agir que dans l'un des sens de la marche. A chaque sens de
marche correspondent donc un sabre et un galet différents, des cages en sorte que, pour une même position géométrique dans le puits, la détente sera néanmoins différente selon des deux le sens du mouvement, selon que l'une ou l'autre C'est encore le cages .est chargée du minerai à extraire. pression au sabre qui dispose la machine pour la pleine moment de l'arrivée d'une cage au jour, ce qui est néces-
saire pour les manuvres.
Dans les modèles les plus récents, l'appareil n'a changé mouveque de forme. L'arbre de couche transmet son celui des dont l'axe est parallèle à
ment à un arbre fileté
Ces
cylindres et qui traverse deux écrous EE1 (fig. io, PI. II) deux écrous ou tocs, guidés à l'aide d'une tringle de fer, ne peuvent prendre qu'un mouvement de translation rectili-
à agir sur un
gne. Chacun est muni d'un galet destiné sabre, spécial à chacun, et qui constitue l'une des branches d'un levier coudé mobile autour d'un axe fixe. Le mouve-
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àla même distance l'un de l'autre. E' agissant sur. le sabre S
fera monter le coulisseau. Quant à E, il ne peut produire aucun effet sur S, son galet étant fixé à l'aide d'une charnière à ressort de manière à ne pouvoir exercer aucune pression lorsqu'il marche dans le sens que nous considérons. Vers la fin de l'ascension, les écrous seront en T et T, et au'
moment où la cage arrivera au jour, le galet E' sera arrivé à l'extrémité du sabre; à l'instant où le contact cessera, les
sabres retomberont grâce à l'action du contre-poids P (fig. o), et la machine sera disposée pour l'admission complète.
Après les manoeuvres, la cage du jour devra redescendre
et le mouvement changer de sens ; E et E' se transporteront alors vers la droite, et E, qui était arrivé à sa position gauche extrême, agira par son galet sur le sabre S, et ce sera E' qui sera sans effet.
On conçoit que, le profil des sabres étant convenablement tracé, la machine se trouvera toujours au degré de détente exigé par la position des cages et le sens de leur mouvement.
Tracé du sabre. - Le tracé de ce sabre ne présente aucune difficulté lorsqu'on le dispose comme celui que nous avons décrit en premier lieu (fig. 9). Lorsqu'on adopte, au contraire, comme on le fait aujourd'hui généralement, la seconde disposition, on opère de la manière que je vais indiquer. Je suppose établie la série des degrés d'admission nécessaires pour chaque tour de la machine depuis le moment