Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 32]

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MACHINES D'EXTRACTION.

les choisira évidemment dans chaque exemple comme les circonstances l'indiqueront. Disons toutefois que pour que l'action du galet sur le sabre soit facile, il sera bon que son profil soit plutôt allongé que trop recourbé. Ceci exige que la course angulaire du sabre soit petite et que le pas du galet ne soit pas trop minime. De la suppression de la détente à un instant donné. - Il peut arriver que le mécanicien ait besoin de mettre la machine à pleine pression au milieu d'une ascension, en cas d'accident par exemple. A cet effet, le levier CD (fig. lo) est indépendant de l'axe C sur lequel AB est calé, il ne reçoit le mouvement que lorsque la griffe G' (fig. 12) est engagée clans la griffe G fixée sur l'axe. Dans les conditions ordinaires le contre-poids 7u' maintient les deux griffes en prise. Mais si le mécanicien vient à donner un coup de pied sur la pédale 7r., le contre-poids P interviendra immédiatement pour établir la pleine admission (fig. 1o). Cet état durera jusqu'au moment ou l'une des cages étant arrivée au jour, la griffe G soit de nouveau disposée pour recevoir la griffe G' sollicitée constamment par le contrepoids iv'.

Cette dernière disposition permet donc de parer à tout accident. La machine pourra en outre continuer à fonctionner lors même que l'une des cages venant à se détacher, la détente normale ne serait plus suffisante pour élever l'autre toute seule. Nous réalisons ainsi la troisième condition que nous avons énoncée précédemment, lorsque nous avons parlé des machines d'extraction en géneral. Exemples de machines Guinotte. - Nous avons vu actuellement tout ce qui a trait à l'appareil distributeur de M. Guinotte. Je vais donner comme complément la description plus ou moins sommaire de quelques-unes de ces machines, dont j'ai eu l'occasion de voir plusieurs, et dont l'étude m'a inspiré l'idée de ce travail. Ces descriptions

SYSTÈME DE M. L. GUINOTTE.

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seront en quelque sorte les pièces justificatives de l'exposé qui précède. Elles serviront en même temps à faire remarquer quelques dispositions spéciales et quelques variantes intéressantes,

Machine du puits Tuhan à Kladno (Bohême). - Les fig. 13 et 14 représentent le mécanisme distributeur de cette machine avec les diverses cotes nécessaires pour en construire le diagramme. OM (fig. 14) est la manivelle motrice; OD l'excentrique de distribution marche avant; OE l'excentrique de détente.

Le point d du levier fi se meut de la même manière que le tiroir principal. C'est donc OD' qui conduit le point d dans son mouvement. D'autre part OE donne son mouvement au point e du levier eh. Le point k de ce levier se mouvra comme s'il était actionné par l'excentrique OK opposé à OE et tel que OK OE

ky ey

3oo 185.

OE étant égal à om,o63, OK sera égal à o",102. Mais le point 1 participe au mouvement du point k; nous connaissons donc le mouvement de deux des points 1 et d de la coulisse droite fi: nous obtiendrons celui du troisième point f, en prenant sur la corde KD des excentriques OD, OK, un

point F, tel que DF

ID Or,

KD

on en tire

df 3oo Id= 480.

o2 + 28)2+ 602 282= ifio millimètres, FD

87,5 millimètres.

La coulisse de détente est mue d'une part par 0E, d'autre part son point le plus élevé se meut comme f, donc le lieu des centres des excentriques fictifs aptes à conduire le cou-