Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 34]

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5e

SYSTÈME DE M. L. GIHNOTTE.

MACHINES D'EXTRACTION.

il faut par le Lorsqu'au contraire h, e, P ou P, augmentent, tendance que fait même augmenter p, qui par là détruit la le rayon moyen. ces quantités auraient à faire grandir qui est assuréEn partant donc de l'exemple de Pruhon voit qu'il ne ment dans de bonnes conditions moyennes, on câbles de manière à sera pas souvent facile d'enrouler les ils sont théoleur faire donner toute la régularisation dont riquement susceptibles. la réMais, dira-t-on alors, pourquoi, du moment que 1mgularisation complète par câbles plats et bobines est possible, ne revient-on pas aux tambours et aux câbles moins chers et auxquels on pourra

ronds, lesquels sont seule ? adapter une excellente régularisation par détente arriverait on La raison est bien simple : sans bobines négatifs, ce qui le plus souvent à avoir des moments chose amènerait la machine à travailler à contre-vapeur :

impuisnuisible et que d'ailleurs l'appareil automoteur est de régulariser sant à réaliser. La bobine a pour effet, non positifs. les moments, mais de les maintenir toujours

la détente C'est à cette dernière condition seulement que Guinotte peut être employée (*). toujours, Il est, du reste, regrettable qu'on ne puisse meilleure qu'on ne puisse même que rarement employer la Le valeur de p donnée par les formules qui précèdent. coefficient B de d dans l'équation de la courbe (voir ferait page 41) est tellement faible que la compensation se simd'une manière presque absolue, et cette circonstance où le service de (*) Tout ce qui précède ne s'applique qu'au caspuits Adalbert de l'extraction se fait toujours au même étage. Au à cause de la grande Pr'ibram, on n'a pu employer le câble platcâble rond ont dû être profondeur, et les tambours coniques avec d'extraire à de de la nécessité où l'on se trouve éliminés par suite même raison qu'on intermédiaires. C'est pour la nombreux étages la variation de la a dû supprimer l'appareil automatique pour détente.

Si

plifierait beaucoup l'installation des machines. Ainsi au. puits Pruhon où l'on a adopté les valeurs suivantes im,83

p

d'où

22

(ma propre observation a donné 23)

et

im,67

l'équation de la courbe des moments est

= Pp

o,004960,

Où l'on pourrait sans inconvénient négliger le dernier terme.

La valeur du moment initial est de Celle du moment moyen. Celle du moment final

3332,128 2013,000 695,872

Machine du puits Sainte-Henriette à Mariemont (Belgique).

C'est une machine d'extraction verticale. Le mécanisme distributeur est analogue au précédent, sauf que. pour équilibrer les bielles qui sont verticales on leur a adjoint des contre-poids 77, (fig. 16). Les lumières d'admission ne sont plus uniques ; elles sont fractionnées, ce qui réduit la course des tiroirs, les frottements et le laminage. Les fig.

15 et 16 donnent les principales dimensions de

cette distribution que l'on étudiera aussi facilement que la précédente.

Le mécanisme distributeur de la machine du puits: n° 5 à Bascoup ne diffère du précédent que par les dimensions. Cette machine, montée en 1875,, se distingue des autres machines citées en ce qu'elle actionne, non des bobines, mais des tambours cylindriques-autour desquels. s'enroulent des câbles ronds. La fig. a, Pl. III, indique la disposition de l'appareil distributeur d'une machine récemment construite par M. Petau.à