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NOTICE GÉOLOGIQUE
SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
étendues de la subdivision de Tlemcen ; dans tous ces endroits ils sont au haut de l'assise arénacée inférieure, et dans beaucoup de points on peut les voir passer latéralement aux sables jaunes supérieurs de cette assise. Les plus
arrivées successivement à diverses époques, et qu'il en
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puissants se trouvent au Dj. Sidi Mellouk et au Seba
Chioukh, et là ils font partie de l'assise moyenne et non de l'assise inférieure. On en rencontre une grande formation dans la même chaîne à l'est de la subdivision, et ils y sont très-bien stratifiés ; mais là je ne les ai vus qu'en passant, et j'ignore à quelle place exacte il faudrait les placer dans l'étage. L'assise marneuse supérieure est couronnée à peu près partout où les ravinements ne l'ont pas entamée par une mince couche calcaire d'aspect tout à fait travertineux le plus souvent, mais souvent aussi ne se distinguant pas
dans ses cassures des calcaires dont il vient d'être question. Je l'ai longtemps considérée comme quaternaire et récente ; mais en réfléchissant qu'elle couronne les plateaux de marnes sans jamais descendre dans les vallées qui y sont creusées, il me semble que cette attribution est difficile à soutenir, car alors elle résulterait nécessairement d'un phénomène antérieur au creusement des vallées actuelles; or j'ai bien lieu de penser que quelques-unes au moins de ces vallées remontent à l'époque pliocène, car
elles ont pour phénomène originaire une dislocation du système du Nador qui tombe au milieu de cette époque. Enfin une autre particularité fort intéressante s'observe dans les couches helvétiennes au pied du Fillaoucen, dans la vallée de l'oued Bou Kiou, et jusqu'aux environs du caravansérail de Medehra Guedara ; c'est la présence dans les poudingues de cette époque de débris de roches basaltiques ou basaltoïdes du voisinage, tantôt très-atténués, tantôt moyens, tantôt assez gros pour simuler des couches de basalte en place. Comme d'autres basaltes du pays sont certainement quaternaires, il suit de là que ces roches sont
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existe qui sont antéhelvétiens. Tout ce qui précède s'applique à la vaste formation helvétienne qui s'.étend de la limite orientale de la subdivision jusqu'aux Traras, et jusqu'aux montagnes jurassiques du sud de Tlemcen. Mais il y a dans le cercle de Nemours
un lambeau important du même terrain dont je dois actuellement dire quelques mots. Ce lambeau est divisé lui-même en deux îlots, chacun de forme très-compliquée en détail et ne communiquant pas entre eux ; l'un borde la mer et contient Nemours, l'autre est plus au sud et contient Nedroma. L'îlot de Nemours est facile à observer dans les falaises
à l'ouest de la ville, dans les ravins et dans les plateaux S.-E. et dans les ravins de l'ouest, notamment dans celui de l'oued Argoub, qui est le deuxième à l'ouest de celui qui touche la ville. Dans les environs immédiats de Nemours, on voit d'abord une espèce de grès calcaire, fossilifère, contenant notamment beaucoup de clypeastres identiques à ceux de Beni Saf ; au-dessus une couche assez épaisse de marne bleuâtre, puis au-dessus des sables ou grès tendres plus ou moins agrégés, fournissant sur le flanc de la colline du phare par leur désagrégation un sable jaune très-fin, semblable à celui qu'on voit vers Tenikrent et dans les dunes du sud. Ces sables sont couronnés par une certaine épaisseur de calcaires travertineux sur lesquels repose le phare. On les trouve aussi au haut des
falaises qui forment la côte à l'est de Nemours, et en montant vers le Djorf el Agueb, j'y ai rencontré des huîtres qui prouvent que ces calcaires font bien partie du système et sont les homologues des récifs côtiers des environs de Beni Saf. On a donc là bien certainement comme à Beni Saf la partie supérieure de l'assise helvétienne inférieure. Si l'on va de Nemours vers l'oued Argoub, on traverse les
sables et les calcaires, et en avançant vers l'ouest, on