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SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
NOTICE GÉOLOGIQUE
trouve au-dessous des couches plus inférieures. Elles gardent toujours le caractère arénacé de l'ensemble. Voici la coupe totale qui se montre dans le ravin de l'oued Argoub : Sables-jaunes à la base; au-dessus un banc de quelque épaisseur de calcaire blanc feuilleté ; au-dessus des alternances de calcaires blancs en minces lits, de sables blancs, de sables jaunes et de poudingues à petits éléments; audessus une assise de marne gris bleuâtre ; au-dessus des sables rouges et jaunâtres avec intercalation d'un poudingue à éléments fournis par des roches basaltiques ou basahoïdes du voisinage, au-dessus enfin les sables et calcaires terminaux du phare. Des débris basaltiques se trouvent à diverses hauteurs dans les couches. Ce qu'il y a de très-remarquable, c'est qu'à Aïn Kseub, fontaine dans le ravin de l'oued Argoub, ces couches sont dérangées sur
une longueur de 15o mètres environ de part et d'autre, par un pointement de basalte qui émerge à peine du fond du ravin. Il y a là une preuve matérielle et 'palpable de l'existence de roches basaltoïdes de divers âges. En somme, on ne peut se refuser à reconnaître dans l'îlot de Nemours l'assise inférieure arénacée de helvétien, sauf les gros poudingues de la base, ayant seulement un certain facies local qu'elle doit à des couches de calcaire blanc et de sable blanc et à la présence des débris basaltoïdes. Ce dernier fait a son pendant au pied oriental de la chaîne des Traras. Seulement dans l'îlot de Nemours il tient beaucoup plus de place, et ces sortes de débris y sont beaucoup plus abondants dans la portion occidentale de l'îlot. Dans l'îlot de Nedroma, je n'ai point eu occasion de rencontrer des fossiles, et les calcaires de couronnement sont absents le plus souvent. On en voit pourtant sur certains points, notamment près de Sidi Brahirn , où même ce calcaire passe localement à un onyx translucide de moins
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belle qualité que celui d'Ain Tekbalet. Mais à cela près, la
coupe, par exemple, sur la rive de l'oued el Azbar, est entièrement semblable à celle de l'oued Argoub. Dans l'oued Tléta, même, on aperçoit à la base de gros poudingues qui ne paraissent pas dans l'oued Argoub. Les débris basaltoïdes sont aussi fort nombreux ; je crois donc devoir classer ce lambeau dansl'Helvétien, bien qu'il ne soit pas en continuité avec le lambeau de 'Nemours, dont il approche à i ou 9. kilomètres de distance, mais sans le toucher, l'oued Razouani ayant enlevé les couches de communication qui ont dû exister autrefois. En somme, le lambeau helvétien du cercle de Nemours inc paraît se rapporter exclusivement à l'assise arénacée inférieure de l'Helvétien du cercle de Tlemcen. Ce dernier,
dans son ensemble, paraît se rapporter aussi à la partie inférieure de l'Helvétien que l'on trouve plus à l'est. Si l'on
rapproche ce fait de la manière dont se comportent les couches jurassiques et les schistes anciens, il semble qu'en général on rencontre des couches plus anciennes en allant vers le Maroc. 12° Terrain de Sebdou.
Pliocène.
Le terrain pliocène est peu important dans la subdivision de Tlemcen et se réduit au petit bassin de Sebdou. Celui qui est marqué sur la carte près de Camerata appartient à la subdivision d'Oran, et c'est l'extrémité du terrain de la plaine de Bio Salado que je n'ai point étudié personnellement.
Le terrain de Sebdou est composé à la base d'une épaisseur considérable de poudingues à éléments empruntés aux roches secondaires voisines, et au-dessus desquels se trouve développée une assise de calcaires assez compactes, ayant le facies de calcaires d'eau douce; cette dernière assise occupe la portion orientale de l'îlot; les poudingues se