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NOTICE GÉOLOGIQUE
SUR LA SUBDIVISION DE TLEMCEN.
Voici l'énumération des couches qui alternent pour le former dans les environs de Rachgoun, tant à l'est qu'à
m'a semblé sur les lieux que la continuité avec l'îlot principal avait autrefois existé. Mais cette manière de -voir n'est, après tout, rien moins que démontrée. Heureusement que ces îlots sont de très-médiocre importance. On peut évaluer la puissance de ce terrain ài oo mètres. 2° Cailloux roulés. - On trouve trois îlots de cailloux roulés ou poudingues à stratification vague sur le bord de la Tafna, aux gorges de Tahouaret. Ils sont évidemment produits par des alluvions de la rivière antérieures à l'époque actuelle. On pourrait les confondre avec des poudingues helvétiens si, justement en ce point, l'Helvétien n'offrait des phénomènes de dislocation assez intenses auxquels lesdits îlots ne participent pas. Un îlot de cailloux roulés, ou mieux de où une certaine stratification se dessine, existepoudingues, dans les ravins de Lamoricière, entre l'oued Chouly et l'oued Isser. Il peut bien n'être que l'extrémité des poudingues quaternaires de la plaine de Bel Abbés, l'Isser ayant alors emporté les couches de communication. Il se peut aussi toutefois qu'il ait été directement produit par l'oued Chouly à une époque ancienne, indépendamment des poudingues de Bel Abbés. Enfin deux îlots peu étendus se trouvent au Mekhaïdou et au Dj. Bou Khalfa, aux environs d'El Aricha. Ils émergent au milieu du terrain des hauts plateaux qu'ils dominent notablement. Il est probable qu'en ce point au moins il y aurait à distinguer deux époques dans le quaternaire ancien.
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l' ouest :
i° Espèces de pépérinos formés de débris de basalte plus ou moins altérés, les uns très-menus formant des couches minces, les autres moyens, d'autres encore trèsgros, et simulant des couches de basalte en place ; 2° Poudingues à petits éléments, grès sableux, ces derniers formant la masse principale
5° Minces couches de marnes blanches ou grisâtres, parfois très-calcaires ; 4° Calcaires de couronnement. C'est sensiblement la coupe de l'Helvétien dans le ravin de l'oued Argoub. Les roches blanches marneuses ou calcaréo-marneuses accompagnent les pépérinos, car de pareilles couches se rencontrent aussi localement dans 'les portions d'Helvétien de Tlemcen, appuyé au pied oriental des Traras, qui contiennent des pépérinos basaltiques. Elles sont peut-être formées grâce à des résidus de l'altération des roches basaltiques. Celles-ci, en effet, sont plus ou moins profondément altérées dans les pépérinos; en beaucoup de points, elles sont passées tout à fait à un sable pouzzolanique pulvérulent ou plus ou moins cohérent. On en voit nombre d'exemples à Racbgoun, sur les falaises des côtes voisines, aux environs de Nemours et au pied du Fillaoucen.
Dans les portions de ce terrain situées le plus à l'ouest, au pied septentrional des Trams, les pépérinos basaltiques
disparaissent, bien que d'ailleurs le terrain se suive en continuité et que l'on ne puisse douter de son identité. On n'a plus alors qu'une assise arénacée, tellement semblable à l'Helvétien que, dès que la continuité cesse, ce qui arrive pour les trois ou quatre îlots les plus occidentaux, il n'y a vraiment jusqu'ici aucune certitude sur l'attribution
d'âge. J'ai attribué ces îlots au quaternaire, parce qu'il
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J'ai considéré
quelque temps cailloux roulés de la plaine des comme quaternaires les Angades ; mais actuelle-
ment je n'y vois plus que l'affleurement des poudingues cartenniens. Partout, en effet, où l'on peut apercevoir une coupe, on voit qu'ils constituent un système extrêmement Puissant, et aux limites sud de la plaine, ils passent sous les calcaires des environs de Sidi Zaher. Il y a toutefois, le long de l'Ouardefou, une bande de TOME XII, 1877.
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