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ÉLECTRO-SEMAPBORES
DE MAL LARTIGUE ET TESSE.
électriques des bras, sont relevés brusquement et font frap-
fig. i) et les opérations II et IV à un seul appareil de
per les marteaux R, r sur deux forts timbres, ce qui avertit mécaniquement le garde que son sémaphore est modifié électriquement par un poste voisin. Appareils de manoeuvre.- On a vu ci-dessus, par la description du jeu des grands et des petits bras, que l'agent du poste a des actions mécaniques à produire à son sémaphore et des actions électro-mécaniques à envoyer aux deux
manoeuvre n° 2 IY1' (PI. V, fig. 1). Ces deux groupes d'opé-
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postes voisins. Les deux actions mécaniques à produire au poste même sont
Actions mécaniques.
Relèvement à l'horizontale et, par suite, enclanchement du grand bras (pour couvrir un train). Relèvement à la verticale et, par suite, encla,nchement du petit bras (pour effacer l'annonce d'un train à son passage).
Les deux actions électro-mécaniques à produire aux postes voisins sont les suivantes III. Déclanchement et, par suite, chute à l'horizontale du petit bras du poste d'aval (pour annoncer le train). Actions électriques. IV. Déclanchement et, par suite, chute à la verticale du grand bras du poste d'amont (pour ouvrir la voie en arrière).
Ces opérations doivent être faites au passage de chaque train. Les opérations I et III sont celles qui doivent être ef.
fectuées tout d'abord, car elles sont relatives à la section dans laquelle s'engage le train qu'il faut couvrir el annoncer.
Les opérations II et IV ne doivent être faites qu'après les deux autres puisqu'elles ont .pour but d'ouvrir en arrière et d'effacer l'annonce.
Dans cet ordre d'idées, les opérations I et III ont été attribuées à un seul appareil de manoeuvre n° M (Pi. V,
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rations sont semblables, .puisqu'ils comprennent chacun un enclanchement sur place et un déclanchernent à dis-tance; les deux appareils, appareil n° et appareil n° s, sont donc exactement semblables. Un simple mouvement de manivelle de s10° à l'appareil n° i réalise les opérations I et III; un simple mouvement de manivelle de 2100 à l'appareil n° 2 réalise les opérations II et IV.
En effectuant mécaniquement l'enclanchetnent du bras de son poste, l'agent accumule la quantité de travail qui, restitué par la chute de ce bras, lors du déclanchement, fera effectuer à l'axe de l'appareil de manoeuvre, et air; pièces qui y sont liées, 1500 de rotation (*). C'est précisément la condition de rendre ce travail disponible à distance
qui est réalisée, comme nous l'avons vu ci-dessus, par l'emploi de l'aimant Hughes.
En dehors de ces actions principales, les choses ont été disposées clans l'appareil de manoeuvre de telle sorte que l'agent du poste ait un accusé de réception de toute action
qu'il produit sur les postes voisins par le courant qu'il émet. Exemple : comparons les, fig. 9 et Io de la PI. V. L'agent a manoeuvré l'appareil n° 1 et en faisant passer la manivelle de KM (fig. 9) en XM (fig. o) il a couvert un train et l'a annoncé en avant; en même temps il reçoit l'accusé de réception, conséquence du mouvement du petit bras au poste d'aval, par l'apparition du mot occupée dans la fenêtre supérieure de l'appareil à la place du mot libre ; cette apparition est accompagnée d'un coup de timbre. Les effets à produire étant bien compris, il s'agit de faire (*) Ainsi la manivelle de manoeuvre aura, lors de l'enclanchement,
parcouru 2100 et lors du déclanchement i5ce; elle se retrouvera donc dans sa position initiale après ces deux opérations.