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ÉLEcno-sÉmAPtionEs
DE MM. LARTIGUE ET TESSE.
voir comment l'agent les produit effectivement au moyen d'un mouvement unique de 2100 donné à la manivelle de l'appareil de manoeuvre ('").
tringle verticale (non représentée sur la figure), cette tringle sort de la boite et permet de déclancher l'appareil à la main ; cette disposition n'existe que sur les appareils des bras inférieurs des sémaphores pour double voie.
Le détail de cet appareil est indiqué par les fig. 3 et 4 de la Pl. V. Une boite M, entièrement fermée et dont le fond. forme bâti, contient mutes les pièces mécaniques, électriques ou électro-mécaniques. De la boîte sortent : 1° en avant, la manivelle M, et 2° en arrière, une autre manivelle B. Ces deux manivelles sont à angle droit l'une sur l'autre ; elles sont toutes deux solidaires avec l'axe XX. La manivelle M est la manivelle de manoeuvre, la manivelle B est reliée à
la tringle du bras auquel elle communique mécaniquement les mouvements de la manivelle M. Le même axe X, commun aux deux manivelles M et B, porte : 1° un doigt D formant, avec la manivelle B, un angle de 5o'; 2° une came en hélice C, et 5° un disque 0 en matière non conductrice (bois, ébonite, etc.) avec touches métalliques. Un cliquet W indépendant de l'axe s'op-
pose à tout mouvement de rotation de gauche à droite ce cliquet pénètre dans deux entailles à rochet pour deux positions déterminées de la manivelle B, l'une verticale, l'autre à 2 100 environ.
Autour d'un second axe de rotation F peut tourner un système composé de deux règles prismatiques faisant entre dies un angle invariable. Mais ces deux règles ne sont pas dans le même plan; l'une d'elles, J, est dans le plan de la came C dont il a été parlé plus haut ; l'autre r est dans le
plan du doigt D. Une tige à vis Z permet de limiter la chute de la règle J. La règle J porte une tige filetée S sur laquelle se promène un couple de contre-poids de réglage. L'anneau d porte une (*) Dans la description, on a écrit en italiques les indications relativement accessoires.
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La règle r est articulée en U avec une pièce P placée dans le plan du doigt D
pour lequel elle forme butoir ; c'est
sur le butoir P que vient s'appuyer le doigt D lorsque la manivelle B occupe la
position à 210° de la la règle r se termine à sa partie inférieure verticale. Enfin par une palette de fer doux p avec laquelle elle est reliée par une lame de ressort. La palette en fer doux est au contact des pôles d'un électro-aimant Hughes A actionné par le courant négatif. Le disque 0 en ébonite, tourne solidairement avec l'axe X; il porte des contacts disposés sous des angles convenables et glisse dans son mouvement de rotation entre 4 frotteurs communiquant : le premier avec le pôle positif de la pile, le second avec le pôle négatif de la pile, le troisième avec la ligne (fil de sémaphore à sémaphore), le quatrième avec l'électro-aimant A. Ainsi que cela sera développé plus loin, le commutateur 0, suivant sa position, met en relation l'électro-aimant avec la ligne ou l'en isole et envoie sur la ligne du courant positif ou négatif. Une planche N porte toutes les communications et les isole de la boîte.
En R est représenté un électro-aimant Hughes semblable à A, mais plus faible et actionné par un courant positif; il est d'ailleurs relié au premier avec interversion des pôles; de cette manière, on courant de sens quelconque venant de la ligne affaiblit l'un des aimants et renforce l'autre, et réciproquement. En face des pôles de cet aimant R se présente une palette f à ressort, reliée au voyant V et au marteau t de telle sorte que, lorsque le courant de sens convenable déclanche la palette f, le voyant change de position et le marteau t vient frapper sur le timbre. Tout ce système est d'ailleurs relié à la règle J au moyen de la tringle S. TOME XII, 1877.
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