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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
MÉTALLURGIE DU NICKEL.
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Le IL Grillage avec additions de matières oxydantes. produit de ce grillage contenait encore de l'arsenic et de l'antimoine. On le tamisait et on le passait à la meule, puis on le mélangeait avec io p. Foe de carbonate de soude,
5 p. 100 d'azotate de soude et 10 p. ioo de sel marin L'arsenic et l'antimoine passaient en partie à l'état de chlorures volatils et en partie à l'état d'arséniates et d'antimoniates alcalins solubles. Le grillage devait durer 4 heures,
après quoi les matières étaient laissées 2 heures à l'état pâteux. Après refroidissement, la matière était traitée à plusieurs reprises par Peau chaude, et le résidu du lavage était desséché. 'Exemple emprunté A l'usine de Schladming.en 1860.
'En 186o, on fabriquait à Schladming un speiss presque exclusivement composé de nickel et d'arsenic. On le soumettait à trois grillages successifs, précédés chacun par un bocardage. Ces trois grillages se faisaient dans le même
four que le grillage du speiss premier. On opérait sur 200 kilogrammes. Le -premier grillage durait 12 heures et consommait 6 stères de bois, le second. durait 36 heures et consommait 19 stères de bois, le troisième durait 12 heures
et consommait 7 stères de bois et même davantage. Pendant ce dernier grillage, au moment où la matière atteignait le rouge vif; .on chargeait dans le four des copeaux ,de bois qui donnaient naissance .à une flamme vive et à un ,courant gazeux réducteur. La flamme se colorait en noir par les fumées d'arsenic métallique. Au moment où cette couleur
,noire cessait, on laissait tomber le feu et l'on défournait,
de om,2o.
On chargeait dans ces fours le speiss avec du quartz et du carbonate de soude, ou, quand on en avait, avec de l'arséniate de soude. Au bout d'un certain temps on enlevait
les crasses et l'on rajoutait du quartz et du verre blanc. On recommençait cette opération tant que les crasses étaient noires, c'est-à-dire ferrugineuses. Jusqu'ici l'opération ressemble beaucoup à une opération décrite plus haut à propos de l'usine de Georges à Gniletz, près Dobschau, en 1876. Au moment où les crasses commençaient à devenir bleues par transparence, c'est-à-dire à contenir du cobalt, on continuait à chauffer, mais on n'ajoutait plus ni quartz ni verre blanc. A partir de ce moment, il se formait à la surface du bain une peau mince, principalement formée d'oxyde de cobalt, d'oxyde de nickel, d'arséniate de cobalt, etc. On retirait cette peau avec une pelle en bois; elle avait la composition suivante Co Ni
3o à 32
Fe.
6à8
0 As0" et SiO"
25
16 à, 18 20
10.
Le produit qui restait sur la sole était un speiss raffiné qui avait la composition suivante
Exemple emprunté à l'usine de Schladming en 1867.
Ni
Co
Eni 867, le speiss qU'on -traitait à Schladrriing ëtait moins riche qu'en 186o, et en outre 11 renfermait des proportions notables de cobalt.
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I. Fusion oxydante au réverbère. Ce speiss était d'abord fondu dans un réverbère. L'usine comprenait trois réverbères semblables, munis d'une cheminée commune. La sole de chacun de ces fours a une longueur de 1m,5o, une largeur de lm, i0 et une profondeur de om,o8. La hauteur de la voûte au-dessus du bord supérieur du bassin est
Fe
56 à 58 2à2 traces
Gu
1
As
ho