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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
Pour i oo parties de speiss brut, on obtenait 8 ou io parties de peau et 75 à 8o de speiss raffiné. Les scories entraînaient la presque totalité du fer et des traces de cobalt. On chargeait dans le réverbère 100 à 15 okilog. de speiss. L'opération durait 8 heures et consommait 2 stères de bois. Voici un exemple précis d'analyse, qui m'a été commu-
niqué par M. Flechner Silicate. Ni.
....
Co
Fe Gu.
As
s
SFEISS BRUT.
SPEISS RAFFINÉ.
0,4
3o,5 4,6
0,6 57,9 2,8 0,2 0,8 35,5 2,0
99,8
99,8
49,1 6,7 7,6 0,7
Une fois, pour expérience, on a continué à ajouter du quartz et du verre blanc tant que les scories sont restées bleues. On est arrivé à avoir un résidu qui présentait la composition suivante : 0,1
Silicate.
6°,4
Ni
o,8 37,5
Cu As S.
0,7
99,6
Le cobalt et le fer avaient rigoureusement disparu, mais ils avaient entraîné dans la scorie une notable proportion de nickel ; aussi s'en est-on tenu à la première méthode de traitement. II. Traitement de la peau de cobalt. - La peau de cobalt était fondue au réverbère avec un excès de bisulfate de potasse. Tout d'abord il seDlormait des sulfates doubles : S031(0, SO,GoOr S031(0, SO3NiO, S0.1(0, SO3Fe0-.
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La température s'élevant, les deux derniers de ces trois sels étaient décomposés il restait du sulfate neutre de potasse et de l'oxyde métallique. L'acide sulfurique qui était combiné à celui-ci se dégageait. Si l'on avait dépassé le point voulu, le sulfate double de potasse et de cobalt se serait décomposé comme les autres. En reprenant par l'eau, on avait une dissolution de sulfate double de potasse et de cobalt dans un excès de sulfate de potasse, et un résidu formé d'oxydes de fer et de nickel. La dissolution était traitée par du carbonate de potasse on avait ainsi un précipité riche en cobalt qu'on lavait, calcinait et vendait. Quantau résidu d'oxydes de nickel et de fer, on le rechargeait clans le réverbère de raffinage avec le speiss. (V. la place de ces fours sur le plan fig. a, Pl. VII.) Bocardage du speiss raffiné. - Pour bocarder le speiss, on employait une batterie de I 2 pilons, mue par une roue hydraulique et située à 200 mètres de l'usine de
Handling.
Grillage du speiss raffiné. Le speiss raffiné et bocardé était grillé dans un four à réverbère que j'ai vu à Mandling et dont voici la description (V. fig. 13 à 15, Pl. VII): la sole est carrée et a 2 mètres de côté ; la chauffe est placée en dessous de la sole, et les gaz arrivent sur la sole par un orifice placé à
son centre et entouré d'un pont circulaire. Aux quatre coins du four sont des portes de travail, d'où l'on atteint facilement tous les points de la sole. Les gaz sortent par les portes de travail, passent dans des hottes, repassent audessus de la voûte du four et s'échappent dans la cheminée. On chargeait 200 kilog. de speiss; l'opération durait 24 heures et consommait un peu moins de 4 stères de bois. A partir de la 20' heure, on chargeait tin mélange de carbonate de soude et de salpêtre en parties égales. On consommait o p. 100 de ce mélange. Il se formait d'abord des arséniates, puis ceux-ci étaient réduits par le speiss non grillé, et il se faisait de l'acide arsénieux dont une partie ee Tow: XII, 1877.
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