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MÉTALLURGIE DU NICKEL.
MÉTALLURGIE DU NICKEL
dégageait et une autre partie restait à l'état d'arsénite. le salpêtre transformait, les arsénites
scories cobaltifères. Les scories sont classées 'en 5 catégories : les premières sont d'un bleu verdâtre et contiennent du fer, les secondes sont d'un bleu pur et ne contiennent guère que du cobalt, les troisièmes sont d'un bleu rougeâtre et contiennent du nickel. Ces scories sont cassées et l'on trie avec soin les Morceaux de quartz, de matte ou de speiss. Le speiss de nickel est grillé pour oxyde de nickel. Les secondes scories sont traitées pour smalt. Les premières et les dernières scories sont fondues avec du mispickel et l'on obtient un speiss qui retourne au traitement.
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A la fin de l'opération, soude réagissait sur les en arséniates, puis le carbonate de donnant de l'arséniate alcalin et arséniates métalliques en des oxydes métalliques.
lavé. On emV. Lavage. -- Le produit du grillage était ployait pour cet usage des troncs d'arbres dans lesquels on autour avait creusé des bassins et qui pouvaient tourner mise dans d'axes horizontaux. (V. fig . 16.) La matière était d'une palette en le bassin avec de l'eau et agitée au moyen le tronc bois. De temps en temps on vidait l'eau en inclinant les eaux pauvres étaient jetées; d'arbre. Les eaux de lavage
l'arséniate de soude riches étaient évaporées et donnaient de speiss. La résidu que l'on utilisaitpour lafusion oxydante du d'oxyde de du lavage était presque exclusivement formé
nickel. § 7. - Exemple emprunté à l'usine de Leogang.
A Leogang, on traite un speiss aussi exempt que possible silicate. Cette de fer et l'on en extrait le cobalt à l'état de une opération doit se faire dans un four à réverbère sur espèce sole de sable quartzeux exempt de fer et sans aucune employer de ciment argileux. En guise de ciment, on peut soit de la colle de pâte, soit une dissolution, concentrée de silicate alcalin. En fait, on construit la sole avec du sable humecté par cette dissolution et quand elle est construite dissolution, puis on la badigeonne encore avec cette même on la recouvre de charbon de bois et l'on charge le speiss. des scoIl faut fondre vite, puis souffler tant qu'il se forme on ries. Quand il ne s'en forme plus, on enlève le charbon, du enlève la scorie et l'on rajoute souffle du vent froid, on Ale sable et du charbon. On emploie un ringard en bois. fin de l'opération, on ajoute un peu de soufre pour rendre plus les matières plus fusibles. La séparation du cobalt est nickel et des lente que celle du fer. On obtient un speiss de
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CHAPITRE TRANSFORMATION DES NATTES OU DES SPEISS EN DEMI-PRODUITS OXYDÉS, PAR LA. VOIE HUMIDE.
§ I.
Théorie de l'opération.
Quand on a à traiter une matte ou un speiss contenant à la fois du nickel et du cobalt en quantité notable, il faut dissoudre la matière dans de l'acide chlorhydrique auquel on peut ajouter de l'acide azotique, de l'acide sulfurique ou du salpêtre, et opérer la séparation des métaux par voie de précipitation chimique. On dissout quelquefois la matte à l'état cru. On a ainsi l'avantage de n'employer que la quantité d'acide qui est nécessaire pour dissoudre le fer, le nickel et le cobalt : le sulfure de cuivre reste insoluble, mais malheureusement le résidu contient aussi du nickel et du cobalt. Le plus sou-
vent on commence par griller la matte avant de la dissoudre. Quand on a un speiss à dissoudre, on le grille toujours et l'on emploie pendant ce grillage, pour se débar-