Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 164]

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MÉTALLURGIE DU NICKEL.

munie d'orifices fermés par des portes. C'est par là que l'on charge les creusets au début de l'opération et le

charbon pendant toute sa durée. On consomme par creuset 6 à 7 kilog. de coke, et l'on obtient par creuset 5- kilog. d'un alliage que l'on vend à la Monnaie. § 4.

Laminage de ces alliages.

préLe laminage des alliages de nickel exige quelques lamine à la cautions particulières. On sait que le cuivre se de 500. Les température rouge et le zinc à la température il maillechorts se laminent à froid. Après chaque passage faut réchauffer la plaque et la laisser refroidir lentement. A partir du 5' passage, on est en outre obligé de décaper la plaque par les acides avant de la faire passer au laminoir. Les alliages qui contiennent plus de 25 p. 100 de nickel se laminent mal, même avec les précautions que je viens d'indiquer.

CHAPITRE XI. RÉSULTATS ÉCONOMIQUES DE LA FABRICATION DU NICKEL.

MÉTALLURGIE DU NICKEL.

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d'une dissolution neutre de sulfate double de nickel et d'ammoniaque. L'objet à nickeler est placé dans un cy-

lindre de verre au pôle négatif d'une pile dont le pôle positif est formé par une lame de nickel; le courant doit être très-faible. La tôle nickelée peut remplacer le fer-blanc. Pour nickeler la fonte, il faut d'abord la recouvrir d'un dépôt de cuivre. Il y a un avantage tout particulier à recouvrir de nickel les cuves où l'on concentre des dissolutions de sels de nickel. Le nickel est généralement associé dans ses gisements avec le cobalt. Ce métal est encore plus rare que le nickel: son oxyde vaut environ 4o francs le kilogramme et est employé exclusivement à la fabrication de matières colo-

rantes.

Si l'on fait abstraction des gisements de la NouvelleCalédonie, les mines de nickel actuellement exploitées se rapportent à deux types principaux les premières donnent en général à peu de frais un minerai sulfuré pauvre, que l'on ne peut pas enrichir par préparation mécanique, parce (pie la gangue est surtout formée de pyrites de fer ; les autres donnent un minerai complexe et riche, mais à un prix plus élevé, parce qu'il constitue des filons minces et qu'on

est obligé, pour l'extraire, d'abattre une grande

quantité de roche stérile dont on le débarrasse d'ailleurs § 1..

Considérations générales.

Le nickel est jusqu'ici un métal assez rare, dont les applications sont surtout limitées par son prix élevé. Le et nickel vaut en effet environ 18 francs le kilogramme, l'eml'on n'en produit annuellement que 600 tonnes. On ploie surtout à l'état d'alliage, et à ce point de vue on peut plus dire que la monnaie de nickel est d'un usage bien a commode que notre monnaie de billon. M. Becquerel donné au nickel une autre application en faisant connaître moyen le procédé de nickela e galvanique des métaux au

facilement.

Le minerai riche peut supporter des frais de transport: mais le minerai pauvre ou moyennement riche doit être transformé près des mines qui le fournissent en une matte ou un speiss dans lequel le nickel et le cobalt se concen-

trent, et qui peut supporter des frais de: transport. Le traitement de ces matières consomme beaucoup de combustible et des réactifs d'un prix élevé. Il n'y avait autrefois en Europe qu'un très-petit nombre d'usines qui achetaient du minerai soit à l'état brut, soit déjà concentré à l'état de matte ou de speiss, et oui le transformaient en

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