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MÉTALLURGIE NU NICKEL.
alliages de nickel et en verre de cobalt. Les principales de ces usines étaient situées à Birmingham, à Liège, à Oberschlemma, à Bitrendorf, etc. Aujourd'hui les petites usines
situées près des mines tendent à s'affranchir du tribut qu'elles payaient à ces grandes usines et à fabriquer ellesmêmes au moins les cubes de nickel. Cette tendance irra-
tionnelle, au point de vue de la balance des transports s'explique, d'une part, par rabaissement du prix des transports grâce aux nombreuses voies ferrées qui sillonnent
aujourd'hui l'Europe et, d'autre part, par les exigences croissantes des grandes usines. Si l'on compare les minerais sulfurés et les minerais arséniés, on doit dire que les premiers sont supérieurs aux
seconds. La grande affinité de l'arsenic pour le nickel facilite les premières opérations du traitement métallurgique, mais il est difficile, ou plutôt industriellement impossible, d'obtenir, avec les minerais arsenicaux, un nickel
exempt d'arsenic, tandis que le soufra: est au contraire beaucoup plus facile à éliminer, et en outre moins nuisible, s'il reste, que l'arsenic. Je ne dispose que de renseignements assez restreints -relativement aux frais de fabrication du nickel. Encore n'y a-t-il que ceux relatifs à l'usine de Schladming dont je sois sûr, parce que je les ai extraits des livres que l'ingénieur a bien voulu me communiquer. Voici le résumé des renseignements que j'ai pu recueillir : 10 La matte à 5o p. roo, que l'usine de la Sesiafabrique avec les minerais de la Cevia et expédie à Oberschlemma, revient à Oberschlemma à if,70 le kilogramme en monnaie italienne, c'est-à-dire e,6o en monnaie métallique. 2° A l'usine de Scopello, on fabrique i kilogramme de nickel et 01,57 d'oxyde de cobalt moyennant une dépense qui s'élève à I i,30 en monnaie italienne, c'est-à-dire io,6o en monnaie métallique. 5° A l'usine de Schladming, on peut fabriquer s kilo-
MÉTALLURGIE DU NICKEL.
I
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'gramme de nickel et 01,04 d'oxyde de cobalt moyennant une dépense qui s'élève à 9,4o en monnaie autrichienne, .c'est-à-dire 7,7o en monnaie métallique. 4. La mine de Zemberg, à Dobsina, vend son minerai riche à 17 p. 100 en nickel et cobalt à raison de 2,5o le kilogramme en monnaie autrichienne, c'est-à-dire 2f,o5 en monnaie métallique, et l'usine de Georges, à Gniletz près
Dobsina, vend son speiss riche à 5o p. ioo de nickel et de cobalt à raison de 4 francs le kilogramme, en monnaie autrichienne, c'est-à-dire 5,5o en monnaie métallique. Ces nombres, comparés aux prix de vente du nickel et du cobalt, prouvent que les mines qui préparent ces métaux réalisent en général des bénéfices considérables par kilogramme de nickel. Par contre, on doit dire que la production de ces usines est en général restreinte, puisque la
production totale du nickel ne dépasse pas 600 tonnes par an. § 2.
Renseignements relatifs à l'usine de la Sesia à Varallo.
Une tonne de minerai, rendue à l'usine, coûte environ 5o francs. Ce minerai supporte les frais de traitement suivants PAR TONNE
de matte première.
Cassage.
Grillage. . Fusion. . Fusion. Total
.
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.
.
de minerai. 1,00 1,65
34,57
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PAR TONNE
6,50
C, 10 7,115
116,57
La mine de la Cevia et l'usine de la Sesia sont dirigées par le même ingénieur; son fils est employé aux écritures. L'usine comprend deux fours de fusion, quelques stalles de grillage et une machine à vapeur, et peut représenter environ un capital de 4o. 000 francs. Je crois qu'on peut éva-