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FLORE HOUILLÈRE.
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Quant à la façon dont se sont formés les dépôts houilles lits de lers, M. Grancl'Eury fait remarquer que tous de feuilles de tiges, d'écorces et charbon sont composés
jamais de plantes en posées à plat, et qu'on n'y trouve mur des couplace, les troncs debout qu'on rencontre au ches dans les grès ou les schistes étant toujours nettement tranchés par le plan de la sole, et les souches du toit s'éIl combat talant au-dessus du charbon sans y pénétrer.
à la manière de la donc la théorie de la formation sur place de la houille tourbe, et pense que les matériaux constitutifs ont dû être flottés et transportés, mais à très-courte disLes plantes qui tance, vu leur bon état de conservation. la plupart des végétaux ont formé le charbon étaient pour avoir le aériens, et non aquatiques ; ils pouvaient cependant soit dansle pied dans l'eau, s'enracinant soit dans la vase, l'un sable, certaines espèces affectant une préférence pour ainsi, sols. Ils devaient vivre ou pour l'autre de ces deux qui emporselon M. Grand'Eury, dans des eaux courantes, feuilles tombées sur des taient les tiges, les branches et les Mais on ne points où elles se déposaient et s'amoncelaient. saurait trouver à l'époque actuelle rien qui nous représente exactement ce qui se passait alors. II.
PARTIE GÉOLOGIQUE.
itivisions du terrain houiller et caractères de On a toujours distingué à la base du leurs Dores. été rat-
terrain houiller un étage spécial, qui tantôt lui a taché, tantôt a été rattaché au terrain dévonien. Cet étage, appardésigné aussi sous le nom de terrain anthracifère, tient plutôt par sa flore au terrain houiller, et M. Grancl'Eury climats. (Voir fluence de la chaleur centrale et l'invariabilité des des pôles, par intitulé le Déplacement de l'axe à ce sujet un article scientifiques.) M. A.. de Lapparent, dans la Revue des questions
TRAVAUX DE M, GRAND'EURY.
454 le désigne sous le nom de terrain Au-dessus vient le terrain houiller carbonifère inférieur. proprement dit, divisé, comme nous l'avons indiqué, en deux grands étages : le terrain houiller moyen et le terrain houiller supérieur. Ces trois étages, bien caractérisés au point de vue botanique, le sont également, d'après M. Grand'Eury, auK points de vue stratigraphique et lithologique : le terrain carbonifère inférieur serait marqué par de nombreuses éruptions de porphyres et de sources siliceuses ; ses roches, entremêlées de dépôts calcaires, sont souvent métamorphisées; le charbon s'y montre en couches minces, irrégulières, et il est le plus souvent anthraciteux. Le terrain houiller moyen, qui semble une époque de calme, se distingue par la correspondre à régularité de ses strates, par le grand nombre de ses couches de charbon, peu épaisses, mais peu distantes les unes des autres. Enfin, dans le terrain houiller supérieur, les roches sont de nature variable, souvent grossières, les couches de houille plus puissantes, mais irrégulières, moins nombreuses et à distances très-inégales ; on ment des intercalations de trapps et de y trouve fréquemdépôts de sources
siliceuses (*).
Les terrains dévonien et permien ont aussi,
du reste, leurs caractères pétrologiques particuliers. Nous ne dirons ici que peu de mots de leurs flores, mais nous en indiquerons en gros les caractères, comme encadrant la flore houillère dont nous avons à parler..
Terhin dévonien.
La flore du terrain dévonien, peu connue, présente des végétaux spéciaux, les Psilophyton, et à la partie
supérieure quelques
formes plus voisines des plantes carbonifères, des Sélaginées, les Cyclostigma, et des Lepidodenclron chétifs, avec quelques Sphenopteris et Palc-ropteris
particuliers; elle paraît subir aussi des
(*) Extrait
d'une lettre de M. Grand'Eury.