Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 188]

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FLORE FLOUILLÉRE.

TRAVAUX DE M. GRAND'EURY.

correspondraient aux changements assez importants, qui établis dans ce terrain par iluiL trois étages géologiques

plantes bien caractéristiques, savoir : Annularia radiata,

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chison.

Le terrain carboniTerrain carbonifère inférieur. paraît devoir être divisé fère inférieur, qui lui fait suite, haut, le calcaire aussi en trois étages, savoir, de bas ensupérieure (jiingste carbonifère, le culm, et la grauwacke certain nombre de grauwacke). Il est caractérisé par un hauteur, notamment plantes, qui se montrent sur toute sa Veltheimianum par les Bornia transitionis, Lepidodendron elegans.

et tetragonum, et Sphenopteris on trouve dans le Si l'on examine les différents étages, certain nombre de Spbenopteris, calcaire carbonifère un du terrain dévonien, et communs avec la partie supérieure semblent avoir la prépondes PaLeopteris nombreux, qui dérance. commencent à dominer dans l'étage du Les Sélaginées il y a en outre cuira; les Ulodendron y font leur apparition ; Sphenopteris Schimy quelques fougères spéciales, comme le peri. représenDans la grauwacke supérieure, les Sélaginées, edonia, tées par les genres Lepidodendron, Ulodendron,

trouve des deviennent tout à fait prépondérantes; on y

particulières, Sigillaria Stigniaria avec quelques Sigillaires etc., déjà quelques Calarnites, undulata, Voltzii, venosa, tels que S. tri.et une grande abondance de Sphenopteris, dactylites, dissecta, bifida, schistorum. Le terrain houiller moyen Terrain houiller moyen. l'abondance des peut être regardé comme caractérisé par Nevropteris, tels que le N. heterophylla, des Alethopteris, et des Sigillaires du comme les A. lonchitica et Serlii, Sigillaires à groupe des S. rhytidolepis, c'est-à-dire des contiguës, telles côtes, marquées de cicatrices foliaires non Il faut citer que les S. elongata, scutellata, Cortei, etc. certaines aussi , sans qu'elles soient prépondérantes ,

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Sphenophyllum saxifragxfolium, Sphenopteris irregularis,

trifoliolata et furcata, Pecopteris nervosa et muricata, Lonchopteris rugosct, Lepidodendron obovatum et aculeatum. 11 suffit de l'association de quelques-unes de ces plantes pour permettre d'affirmer avec certitude qu'on a

affaire au terrain houiller moyen. La distinction des étages est plus délicate. M. Grand'Eury admet, entre le terrain houiller moyen et le carbonifère inférieur, une sorte d'étage de transition qu'il nomme infra-houiller, et qui serait caractérisé par un mélange des deux flores, composé des derniers végétaux du terrain carbonifère ancien avec les premières plantes vraiment houillères. Puis il fait, dans le houiller moyen, trois divisions étage sous-moyen, étage moyen proprement dit, étage supra-

moyen.

On trouve dans l'étage sous-moyen un grand nombre de Sélaginées : les Ulodendron notamment paraissent y avoir leur maximum, avec les espèces II. punctatum, majus, minus, etc. ; les Sigillaires y sont déjà très-nombreuses, mais

sans avoir encore la prépondérance qu'elles obtiendront dans l'étage moyen. Parmi les fougères on trouve encore, mais de plus en plus rares, les Sphenopteris elegans et dissecta du terrain inférieur; on peut citer comme communs,

au contraire, les Sph. latifolia Brongniart et acutifolia. L'étage moyen proprement dit est caractérisé, comme

nous venons de l'indiquer, par l'abondance et la variété extrêmes des Sigillaires, par le développement du genre Lepidophlo'ios, rare dans l'étage sous-moyen, ainsi que des Sphenopteris anémioïdes, des Prepecopteris (P. pennxformis, dentata, plumosa) et des Nevropteris. Les Sphenophyllum y sont aussi très-nombreux et variés. Les Corddites, qui ont fait leur première apparition dans l'étage sousmoyen, commencent à devenir assez communs. Enfin, dans l'étage supra-moyen, se montrent déjà quel-