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FLORE HOUILLÈRE.
TRAVAUX DE M. GRAND'EURY.
Les caractères que nous venons d'indiquer sont plutôt ceux du rothliegende que ceux de la formation permienne prise dans son ensemble, car le zechstein, bien que renfer-
Le d'In' est représenté en Alsace, à Burbach, près de Thann, et les plantes caractéristiques de cet étage ont été retrouvées depuis dans les mêmes roches à Rougemont, près de Belfort (*). C'est à ce même étage qu'appartiennent les grès à anthracite du Roannais et du Beaujolais, dans lesquels M. Grand'Eury a reconnu la flore du culm
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mant encore quelques-unes de ces plantes, possède des types tout à fait spéciaux, tels que les Ulinannia et certains autres genres. Les variations de la flore conduiraient à faire trois étages dans le rothliegencle, l'étage inférieur renfermant encore quelques plantes houillères qui disparaissent complétement dans l'étage moyen. Nous allons indiquer maintenant les âges des différents bassins houillers de l'Europe et de l'Amérique du Nord, en suivant l'ordre que nous venons d'indiquer, c'est-à-dire en commençant par le terrain carbonifère inférieur.
Bassins du terrain carbonifère inférieur. L'étage du calcaire carbonifère existe en Écosse, avec celui
du culm, auquel doivent sans cloute être rapportées les plantes fossiles de Burdiehouse et de Burnt-Island; peutêtre même arrive-t-on déjà, à East-Lothian, près d'Édimbourg, à la grauwacke supérieure. On a indiqué les couches de charbon d'Hardingben, dans
le bas Boulonnais, comme faisant partie aussi du calcaire carbonifère, dans lequel elles sont enclavées; M. Grand'Eury, qui n'a vu que des plantes moyennes, ou tout au plus infra-houillères, de cette localité, admet cependant comme probable l'existence à Hardinghen de deux systèmes d'âges
différents. Pour nous, nous ne connaissons de cette pro-
venance que des plantes moyennes ou sous-moyennes, parmi lesquelles des Corddites , et nous croyons, avec M. Gosselet (1, que c'est par suite d'un accident que les couches de houille se trouvent là au milieu du calcaire, et qu'elles ne peuvent en être contemporaines. (') Bulletin de la Soc. géol., 5' série, t. I, p. 409.
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nettement caractérisée, avec des Sphenopteris identiques à ceux d'Altendorf et de Mohradorf, en Moravie. Enfin il faut indiquer encore son existence en Westphalie, dans le
Nassau, la Hesse, au Hartz, en Silésie, et en Saxe (Hainichen, Ehersdorf, Berthelsdorf) où il comprend la première zone de
M. Geinitz, à la suite de laquelle il y a une lacune qui va jusqu'au terrain houiller supra-moyen. On reconnaît de même la flore de la grauwacke supérieure sur un grand nombre de points, où elle fait suite à celle du culm , ainsi en Silésie (Waldenburg), en Moravie et en Westphalie, dans les couches les plus profondes du bassin de la Ruhr, qui peuvent pourtant être plutôt infra-houillères. C'est à elle également que se rapportent les plantes de Berghaupten (grand-duché de Bade), qui se rapprochent aussi un peu de la flore infra-houillère. Elle comprend la plus grande partie des formations carbonifères de la Russie centrale, placées à cheval sur le terrain inférieur et sur l'étage moyen, ainsi celles de Kharkoff, de Petrowskaja (5*), (1 Bulletin de la Soc. géol., 5' série, t. II, P. 121. (*) M. Grand'Eury, à la p. Luit de son ouvrage, indiquait les terrains houillers de l'Altaï comme appartenant probablement à l'étage de la grauwacke supérieure, cc malgré quelques indices de plantes houillères moyennes I), Il a reçu depuis lors de M. Nesterowski, ingénieur du gouvernement russe, une série d'empreintes qui paraissent plutôt indiquer l'étage infra-houiller ou même l'étage moyen. Ces empreintes proviennent de la mine de Salaïs, dans le bassin houiller de Kousnetzk (Altaï), et nous croyons intéressant de transcrire ici le texte d'une note que M. Grand'Eury a bien voulu
nous adresser, le 21 avril 1877. .« Schiste houiller de Batschat. i' 'Tige d'Asteroplryilitesasiaticus, remarquable par son noyau calamitoïde, dont les
côtes n'ai-