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EMPLOI DU MICROSCOPE POLARISANT
Résultais pratiques pour le pyroNène.-11
A LUMIÈRE PARALLÈLE.
Au-
gite et Diopside. Dans les plaques minces de roches éruptives, l'augite
se montre tantôt en grains irréguliers, tantôt en cristaux allongés suivant l'arête Mi; cet allongement donne à la zone 11,g, une importance prédominante. Les sections de l'augite se présentent alors fréquemment sous les formes représentées Pl. VIII, fig ,7 ; le pointement 1)-1,-7 y est assez habituel ; les clivages mm sont parallèles entre eux et à la longueur de la section ; l'angle d'extinction varie d'une façon continue entre 39° (face g1) et o° (face h,).
La zone ph, se reconnaît à la symétrie des sections qu'elle présente et à leur extinction suivant la bissectrice des clivages nm; ces derniers peuvent se couper sous un 17
angle voisin de -; la face h, est généralement opposée à 2
l'angle aigu mm, et les faces h g, sont beaucoup plus développées que mm (Pl. VIII, fig. 18). La zone pg, peut rendre des services dans le cas de
certains augites allongés suivant l'arête pg à la façon
de celui de Warwick, cité par M. Des Cloizeaux (Pl. VIII, 19).
Les extinctions restent entre 23° et 28° pour le plus grand nombre des sections et descendent brusquement vers o° pour les plans de la zone voisins de la face p. Nous renvoyons à la fig. 14 pour la relation compliquée qui
existe entre l'angle d'extinction et la trace des clivages laciles mm.
Dans les cristaux mâclés, la zone lu, se reconnaît à l'extinction symétrique de part et d'autre du plan d'assemblage; les clivages mm, m'm' sont parallèles à la ligne de mâcle ; l'angle compris entre les extinctions succes. sives des deux cristaux oscille entre 77° 28' et 00; les couleurs de polarisation sont les mêmes et ne varient que par leur intensité.
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La zone pg, n'a ici qu'une valeur théorique; les clivages mm sont respectivement parallèles à m'mf. L'extinction successive des deux cristaux comprend un angle qui, entre g, et p, part de 12° 32', passe par 0°, puis par un maximum voisin de 15° pour retomber enfin à o'; les petits angles dominent et cet exemple suffit à donner une idée des précautions qu'il convient de prendre pour juger des angles d'extinction d'une substance donnée (Pl. VIII, fig. 16). 2° Maltage. Le diallage présente rarement des contours extérieurs réguliers aux clivages mn parfois peu marqués s'ajoute une lamellisation régulière suivant le plan h,. A partir de cette direction, les sections en zone suivant h,g, s'éteignent de 38° 44' à 0.; la zone ph, donne des extinctions constamment égales à 00; la zone pg, présente de nombreuses sections dans lesquelles les extinctions restent comprises entre 38°44' et 350; les autres sont comprises entre 35° et 0°. On voit que les angles de 550 à 590 peuvent être considérés comme caractéristiques de nombreuses sections dans le diallage. AMPHIBOLE.
L'amphibole est un minéral négatif dans lequel le plus grand axe d'élasticité sert toujours de bissectrice à l'angle aigu des axes optiques. Ces derniers sont contenus dans le plan de symétrie g,. On peut considérer ici comme négligeable la dispersion des axes optiques et des axes d'élasticité; il. Des Cloizeaux donne pour 2V les nombres suivants Trémolite (la chaux domine sur rayons rouges. 87°,22' le fer)
partie jaune du spectre 88°,16' Actinote (chaux et fer en proportions comparables) prove- rayons rouges 79°38' partie jaune nant du Saint-Gothard 800,4 tIornb1end le fer domine sur la chaux) provenant d'un basalte de Bohème (d'après M. Haidinger).
79°,211'