Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
430
EMPLOI DU MICROSCOPE POLARISANT
A LUMIÈRE PARALLÈLE.
M. Tschermak croit avoir constaté une liaison directe entre la teneur en fer de l'amphibole et l'angle de ses axes optiques, qui diminuerait dans les. variétés foncées, riches
Clivages faciles
présente, suivant le plan h une lamellisation marquée qui rappelle celle du diallage; pour la zone higi ses traces sont parallèles à l'arête de zone. Dans la zone pg ses. caractéristiques sont :
en fer. D'après M. Des Cloizeaux, les différentes variétés d'amphibole présenteraient leur arête g,/a, à 15P de la normale
optique, et leur arête pg, à 29° 58' de la bissectrice. Les observations de M. Foulque semblent assigner ces angles seulement aux variétés riches en chaux (trémolite et surtout actinote) ; la hornblencle aurait son arête lu, se confondant à peu près avec la normale optique, et son arête pg, à 14°58' de la bissectrice. M. Rosenbusch (*) donne à la hornblende taillée en lames minces suivant g, des extinctions qui ne dépasseraient pas
en général 15°, à partir de hig,; il cite cependant plusieurs exemples où ces angles auraient atteint jusqu'à 3o°. D'après notre propre expérience, nous pensons qu'on peut retenir l'angle de 15° pour l'actinote, et que cet angle diminue et peut même devenir nul pour la hornblende. D'après les données de l'épure (Pl. IX, Zone pg fig. 20), l'extinction part d'une valeur initiale maximum, variable entre 29°58' et 14°58', et s'infléchit vers o° d'autant plus rapidement que le plan de la zone approche davantage de p. La valeur initiale de l'extinction, qui est Zone higt. un minimum, oscille entre 150 et o°, suivant qu'on a affaire à de l'actinote ou à de la hornhlende ; elle passe en-
suite par un maximum qui, pour l'actinote, ne dépasse pas 15°15' 20" et correspond au plan de la zone faisant avec g, un angle de 58°18' 25" ; puis il y a décroissance continue jusqu'au plan h, dans lequel l'extinction s'effectue à o° de l'arête de zone ha,. (*) Mikrosk. Physiographie der Mineralien, page 512. Id. Mikrosk. P hysiographie der massigen Gesteiné, 1877,page
61,
451
10) L'AMINCIE
s
o.
a
104°58'
2
14'58'.
On peut voir d'après l'épure, Pl. IX, fig. 20, que les
extinctions de la zone pgi, rapportées à fa trace h,, partent d'une valeur initiale 15°, doivent passer par un maximum voisin de l'angle précédent, conserver longtemps une valeur voisine de 150, et redescendre assez brusquement à o° pour les plans de la zone voisins de p. 2c1) La HORNBLENDE présente, dans les plaques minces, deux clivages très-marqués, plus régulièrement développés que ceux de l'augite, et également suivant les faces mm du prisme. Dans
la zone hig leurs traces se confondent avec celle de l'arête de zone. Cherchons leurs caractéristiques E et a
pour la zone pg
Dans le triangle sphérique rectangle
on a
Zh, = 75'2' d'où
mg,
RZh, (vok page 4 26)
62°6',
58°37'33";
s=116"o'5" et
a
121' 22 27",
- e = 65°59'55", d'où
yo = 1 04° 5 8',
YE=G1°16'28" 7
et
118°43'32".
On peut suivre sur l'épure, Pl. IX, fig. 2 1 , les divers angles d'extinction que comporte le minéral, si l'on cherche les rapporter aux traces de ces clivages faciles.. Quand l'angle initial est o° (l'arête lu, se confond avec la normale optique), l'extinction se fait à peu près pour toute la
,