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EMPLOI DU MICROSCOPE POLARISANT
A LUMIÈRE PARALLÈLE.
pour les deux séries de lamelles hémitropes appartenant d'élasticité au même cristal et ayant le même ellipsoïde
liaison de la mâcle de l'albite et de celle du péri kline donne une explication suffisante de ce fait. Remarquons ici que les deux zones respectivement
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quant aux deux autres séries qui ont subi une rotation de 18o0 autour de deux axes de rotation très-voisins l'un de l'autre, leurs ellipsoïdes d'élasticité ne coïncident plus absolument; encore convient-il de rappeler ici que les macles ni suivant ne s'effectuent rigoureusement ni suivant g hémitropes est de p (*), et la tendance des petites lamelles se disposer le plus symétriquement possible. M. Stelzner r) a remarqué que ces deux sortes de mâcles s'associent fréquemment dans le Labradorite et déterminent dans la zone ph, un réseau presqu'à angle droit de lamelles hémitropes. On trouve fréquemment dans les plaques minces
de de pareils réseaux, non-seulement parmi les cristaux les feldspaths tricliLabradorite , mais encore pour tous qu'il niques. Tantôt l'association paraît tellement intime, des est impossible aux plus forts grossissements et avec plaques d'une extrême minceur, de saisir la séparation dont le de deux lamelles hémitropes voisines et la façon second; premier système chevauche à angle droit sur le de tel est le cas du microcline, et il semble qu'il convient recourir aux phénomènes récemment décrits par M. Mol-
lard (***) pour expliquer de pareilles associations. Tantôt , au contraire , les petites lamelles hémitropes même sont nettement définies et les plans de mâcle sont parfois visibles sans le secours de la lumière polarisée; lorsque les plaques sont suffisamment minces, on constate qu'il n'y a pas chevauchement , mais simplement juxtaposition des deux systèmes à angle droit. Dans les nom-
breux cas qu'il nous a été donné d'étudier, le fait domilamelles nant est l'extinction simultanée des deux séries de la à angle droit deux par deux. Nous avons vu que combl-
3207-(*) Des Cloizeaux, Manuel de minéralogie, t. I, page XXIV, n° 18, page 150. (**) Berg und Ilfatenmlinn. Zig., 1876, (***)Phénomènes optiques anormaux, Ann. des mines, t. X,
perpendiculaires, l'une à l'autre à p, peuvent seules donner des sections
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g1,
dans lesquelles les réseaux de lamelles hémitropes se coupent à peu près à angle droit.
Les feldspaths tricliniques à l'état microlithique présentent souvent aussi des associations en forme
de croix rectangulaire ou parfois oblique. Mais elles ne peuvent plus entrer dans les catégories précédentes; chacun des microlithes, concourant ainsi vers un centre unique, est allongé suivant l'arête pg et ne touche ses voisins que par une de ses extrémités, point de départ probable çlu phénomène de cristallisation, car l'extrémité libre se termine souvent par de vraies arborisations. Tantôt chacun des quatre individus ainsi croisés est simple, tantôt il se compose de quelques lamelles accouplées suivant la 'bâcle de l'albite. Il convient donc de supposer que les quatre individus composants subissent entre eux une seconde mâcle avec axe de rotation perpendiculaire à p. Si l'allongement des microlithes avait lieu suivant h1 g1, on pourrait rapporter ce groupement à la macle de Baveno. Nous allons maintenant chercher les angles d'extinction caractéristiques de chacun des feldspaths tricliniques, en nous attachant principalement à la zone pg, suivant l'arête de laquelle les microlithes feldspathiques sont généralement allongés et qui suffit à elle seule pour les déterminer. La zone ph ou du moins une zone voisine ayant pour arête la perpendiculaire à g présente aussi une grande importance parce qu'elle comprend toutes les sections dans lesquelles deux lamelles hémitropes voisines s'éteignent symétriquement de part et d'autre de la mâcle. Lorsque le feldspath triclinique n'est pas macle (*), cette zone est en() Fouiné, laves de Santorin, 15 mai et 13 novembre 1876, Comptes rendus de l'Académie des sciences.