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ÉTUDE SUR LA CONFECTION DES OUTILS D'AJUSTAGE.
le maximum de travail utile d'une machine-outil sont aussi les meilleures pour l'économie du travail moteur. Comme d'ailleurs la dépense de charbon est peu de chose par rap« port aux salaires des ouvriers, nous nous proposerons sur-
tout de faire donner à une machine tout ce qu'elle peut fournir de travail utile. Ce que nous appellerons rendement d'une machine-outil c'est le volume du copeau qu'elle peut enlever en une seconde ; ce nombre nous représentera le travail utile de la machine. On a proposé bien des systèmes pour augmenter le rendement d'une machine. Avant de se prononcer sur la valeur de ces systèmes, il est essentiel de faire une étude complète des outils. M. Joéssel, sous-directeur des ateliers de la marine, à Indret, a fait des expériences précises qui lui ont montré les angles et la forme des outils que l'on
ÉTUDE SUR LA CONFECTION DES OUTILS D'AJUSTAGE.
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J'ai divisé ce travail en quatre parties Étude théorique sur les outils. i"partie. 2* partie.
Application de ces principes aux outils des diverses
3« partie. partie.
Organisation d'un atelier d'ajustage. Étude des divers systèmes proposés pour augmenter le rendement d'un atelier d'ajustage.
in ach in es.
NOTA. - Pour faciliter la lecture, j'ai conservé dans tout mon travail lei mêmes notations pour toutes les données et dimensions de l'outil.
PREMIÈRE PARTIE. ÉTUDE THÉORIQUE SUR LES OUTILS.
doit employer. Ces
expériences ont été expliquées dans un rapport
qu'on a publié dans l'Encyclopédie Roret (Machines-outils,
par Chrétien) et dans le Mémorial du génie maritime. M, Jay, ingénieur de la marine, a publié aussi un travail intéressant sur les outils. Il est inutile de donner la description complète de ces expériences, qui ont servi de point de départ à ce rapport (*). Je rappellerai seulement leurs résultats. J'ai cherché aussi l'influence de la forme de la section du copeau et surtout les conditions que doit remplir l'outil entre le tranchant et le porte-outil ; cette partie est tout à fait essentielle dans l'étude des outils et a été jusqu'à présent abandonnée à la pratique. Cette étude nous a conduit en même temps à trouver les conditions que doit remplir une machine-outil qu'on veut commander à un constructeur. (*) La théorie des outils de M. Joëssel est résumée clans le §
de la première partie sous le titre : Mode de travail d'un outil quelconque. Nous y avons ajouté quelques modifications basées sur des expériences faites dans nos ateliers.
§ 1.
Mode de travail d'un outil quelconque.
Effort exercé sur le tranchant P. On peut comparer un outil à un coin. Étant donné un barreau prismatique, soit A (Pl. I, fig. 1),
une vue en élévation de ce barreau et B la section par cd, je me propose d'enlever à sa surface une épaisseur ab a'b' de métal. Je prends un coin ayant une arête tranchante droite, appelée tranchant, se projetant verticalement en T et ayant toute la largeur a'd' du barreau. Si je donne au tranchant, clans le sens de la flèche, un mouvement relatif par
rapport à la pièce, il va détacher un copeau qui se retroussera en Tef. Ce copeau présente les caractères de la rupture par compression. Pour faire avancer l'outil il faut exercer sur lui un effort P parallèlement à la face qu'on veut raboter. Cet effort peut se décomposer en trois parties : p p 1)3. 10 L'effort p, nécessaire pour cisailler la surface Il est facile de prévoir comment varie p quand on fait