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ÉTUDE SUR LA CONFECTION DES OUTILS D'AJUSTAGE.
ÉTUDE SUR LA CONFECTION DES OUTILS D'AJUSTAGE.
varier les éléments qui constituent l'outil et le copeau. Ces résultats ont été vérifiés par des essais faits dans nos ateliers : Il croît avec la largeur du copeau. Il croît avec le coefficient de rupture par cisailVariations de p,. lement du métal de la pièce à travailler.
la surface de la section restant constante. Comme p, etp3 ne peuvent que décroître dans ces circonstances, c'est qu'il existe une force p, qui croît en même temps que la largeur de la surface cisaillée par le tranchant. Quand nous parlons de l'épaisseur, de la largeur et de la
Il ne dépend ni de l'angle « du coin, ni de la
surface de la section du copeau, nous supposons que
nature du métal qui constitue l'outil.
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L'effort p nécessaire pour courber le copeau. On peut encore prévoir les variations de p,
Il croît avec la résistance à la rupture par flexion du métal à travailler. Il ne dépend pas de la nature du métal de l'ouVariations de
til.
Il est d'autant plus grand que le copeau est plus détérioré, c'est-à-dire plus courbé ; donc il. croît quand on fait croître « de o à go degrés, il serait nul pour oc = o.
3° L'effort p nécessaire pour vaincre le frottement du copeau sur l'outil Il est proportionnel au coefficient de frottement de l'acier sur le métal à travailler, c'est-à-dire
qu'il est à peu près constant, quelle que soit la nature de l'acier de l'outil. Il est proportionnel à la pression du copeau sur Variations de p3. le tranchant : or cette pression est d'autant plus petite que le copeau est plus détérioré,
c'est-à-dire plus courbé; donc il décroît à mesure que l'angle oc croît. On peut diminuer p, en diminuant le coefficient de frottement, c'est-à-dire en lubrifiant l'outil.
Remarque. -On a pu remarquer que, contrairement à l'explication de M. Joëssel, nous avons introduit dans P une force p, qui croît avec la surface cisaillée. Cette hypothèse résulte d'une expérience faite dans nos ateliers. Nous
avons constaté que P croît avec la largeur du copeau,
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cette mesure se fait sur la pièce, en calculant le volume de la partie enlevée, et non sur le copeau qui est déformé et dont les dimensions sont indéterminées. Direction de P. - 11 est intéressant de connaître la direction de P (fig. 2): p, doit être dans la direction de la surface cisaillée ou clans la direction du chemin parcouru par le tranchant ; p, est normal à la face TA et p, est dans son prolongement. La résultante P est donc une force (fig. 5) qui fait généralement un petit angle p avec la trajectoire TM du tranchant, angle qui est d'autant plus grand que a est plus petit. La pratique vérifie complétement ce fait. Nous appellerons P et P, les composantes de P normale et tangente à la trajectoire de T. Minimum de P,. On a vu que pi ne varie pas avec a (fig. i); p, croit quand a croît ; p, décroît quand r. croît. On conçoit donc qu'il y ait une valeur de a qui donne à P une valeur minimum; il en est de même pour P,. Cette valeur de a doit dépendre de la nature du métal à travailler, mais ne varie pas avec celle de l'acier de l'outil, ni avec la vitesse. On peut trouver la vérification de ces résultats dans les tableaux de M. Joêssel, qui fixent la valeur convenable de a. pour chaque métal à travailler. Le travail à vaincre par la machine-outil se compose i° Du produit de P, par le chemin parcouru, c'est ce que nous appellerons le travail utile ; 2° du travail absorbé par les résistances passives de la machine.