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ÉTUDE SUR LA CONFECTION DES OUTILS D'AJUSTAGE.
bleaux, car les machines-outils ne marchent pas toutes en même temps à leur maximum de rendement ; mais alors on s'expose à avoir quelquefois des ralentissements forcés
En général, on peut remarquer qu'on pourrait augmenter beaucoup la résistance Q des petites machines en diminuant la vitesse en conséquence. § 2. - Marche à suivre pour utiliser le mieux possible une machine-outil.
Si l'on connaît la résistance Q de la machine, on sait d'a» vance quel copeau cela permettra d'enlever ; il n'y a qu'à consulter les tableaux. Ces tableaux donnent aussi la vitesse maximum qu'on imposera à l'ouvrier; après cela on le laisse, dans chaque cas, enlever un copeau aussi gros qu'il peut. Si l'on ne connaît pas Q, on s'aperçoit que cette limite est atteinte au glissement des courroies.
Supposons aussi que la pièce que l'on veut travailler puisse supporter l'effort Q; on augmente la prise jusqu'au glissement des courroies, puis on la diminue alors un peu, le moins possible, et l'on fait marcher aussi vite que possible sans brûler l'outil.
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beaucoup d'ateliers on pourrait augmenter le rendement de certaines machines très-puissantesen augmentant le copeau et en diminuant la vitesse en conséquence. On a vu, dans les tableaux des résultats généraux, qu'il y a toujours avantage à faire cette transformation quand on le peut. Les bons ouvriers arriveront d'eux-mêmes, par la pratique, à se rapprocher des angles-types convenant à chaque métal.
QUATRIÈME PARTIE, ÉTUDE DES SYSTÈMES PROPOSÉS.
Je vais terminer ce travail par l'examen des divers systèmes qui ont été essayés dans les ateliers de la marine ou autre part pour augmenter le rendement des machines-outils; je dirai quelques mots des essais que nous avons faits de ces divers systèmes., § I.
Augmentation de la vitesse des outils.
Rien n'est si simple que cette manière de régler la
Dans quelques ateliers d'Angleterre, on a prétendu qu'on
marche d'une machine. On voit qu'on peut, si l'on veut, se
pouvait doubler la vitesse des outils en injectant dans l'angle d'incidence un jet d'eau AB (fig. 7) ayant une pression de 3 mètres et un débit de Io litres par heure. Nous
passer absolument des tableaux en prenant pour valeur limite Q, celle qui fait glisser les courroies. La vitesse une fois réglée pour le fer, l'acier, la fonte et le bronze, on explique à l'ouvrier la manière de placer les
courroies afin d'obtenir cette vitesse pour chacun de ses métaux, et alors l'ouvrier, de lui-même, enlève chaque fois le plus de métal qu'il peut, car c'est son intérêt s'il, est payé aux pièces. Ainsi une machine ne fonctionne à son maximum de rendement que si le copeau enlevé est le plus gros possible. Dans
avons essayé ce système sur un tour à roues et nous avons pu constater qu'il est impossible d'augmenter de plus de o p. 100 la vitesse des outils. On pourrait tout au plus avoir 10 p. ion d'avantage. Cette augmentation de vitesse serait chèrement achetée par les inconvénients qu'aurait, pour un atelier, l'eau ainsi projetée de tous côtés à une forte pression. L'eau atteint fort bien le tranchant; la preuve qu'elle est