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parti. La distance qui sépare deux de ces puits est habituellement de 25 mètres jusqu'au neuvième étage. Entre le
neuvième et le dixième, on les espace actuellement de 4o mètres. La nécessité d'une exploitation plus rapide., et surtout la convenance d'arriver rapidement à la construction des ouvrages de fortification permanente, obligent habituellement à commencer dans chaque massif les travaux de la deuxième période avant le complet achèvement de ceux de la première. Deuxième période. - A partir des puits de division en massifs, et à 3 ou 4 mètres en contre-bas ou en contre-
haut du niveau des galeries que l'on destine aux transports, on ouvre des excavations transversales que l'on pousse jusqu'à ce qu'elles atteignent les épontes du gîte.
Ces chantiers en travers, dont la largeur est de 3',40, se pratiquent sur toute la longueur du massif, à mesure que le permet l'avancement des gradins droits, et s'ouvrent
une distance de 5-,4o les uns des autres. Ils servent à la construction d'arcs en briques, à mortier de chaux et de sable, dont les naissances s'appuient sur les épontes, quand celles-ci offrent une solidité suffisante, et pénètrent clans ces épontes dans le cas contraire : l'excavation de fondation dans le mur porte le nom de rafa, celle du toit s'appelle eabezcadero. Ces arcs, dont la corde se place normalement aux épontes à soutenir, ont généralement des flèches variables avec leur. ouverture ; leur épaisseur est d'environ on',84 (une vara, ancienne mesure espagnole). On construit un de ces arcs transversaux au ciel de la galerie de roulage pour en former le toit, tandis que l'autre sert à en soutenir la sole au moyen d'arcs longitudinaux
allant d'un des arcs transversaux à l'autre. Ces premiers arcs, auxquels on donne le nom d'ares fondamentaux, ont fréquemment des ouvertures de 12 et 14 mètres, parfois même de 18 et 20 mètres aux étages inférieurs des deux
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Ceux-ci sont, gisements de San Francisco et de San Nicolas. de l'autre qu'on a jugé préféen effet, si rapprochés l'un à
rable d'enlever le petit massif de stérile qui les sépare
l'Ouest, et de réunir l'éponte Nord de San Nicolas à l'éponte grande Sud de San Francisco par des ouvrages d'art d'une portée. Sur chacun de ces arcs fondamentaux de 5m,4o de lonconstruit d'une gueur parallèlement à leur génératrice, on éponte à l'autre des massifs de maçonnerie en pierre de
grès dur, provenant de carrières établies au jour aux
abords du puits San Teodoro. Le massif s'élève à mesure centrale les que l'on enlève des deux côtés de la zone prismes de minerai placés verticalement au-dessus de l'arc. On laisse de distance en distance, dans ces massifs de maçornrie, des ouvertures convenablement voûtées qui se correspondent au même niveau 'clans tous les ouvrages; ces ouvertures, reliées par de petits ponts, forment les deux étages intermédiaires. Les deux croquis (fici. 5 et 6, Pl. IV) indiquent, le premier l'aspect des travaux pendant la construction des massifs de maçonnerie, le second leur apparence à la fin de cette construction. Les arcs fondamentaux ne se construisent d'ailleurs pas seulement formant le ciel ou la sole des galeries de transport : on en établit aussi parfois, lorsqu'on le juge nécessaire en des points intermédiaires, soit pour accélérer la construction du massif de maçonnerie, et par suite l'enlèvement du minerai, soit pour diminuer la pression sur l'arc inférieur. Les murs de maçonnerie, auxquels on donne le nom d'ouvrages (obras), se continuent jusqu'à leur point de rencontre avec l'arc de sole de l'étage supérieur. On s'arrange à y enchâsser les arcs provisoires; il suffit évidemment pour cela de prendre, en établissant ceux-ci, la précaution de les construire à l'aplomb des points où l'on établira plus tard les arcs fondamentaux. .Les ouvrages se comptent et se classent d'après leur direction et leur posi-