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sel dont l'épaisseur dépendra des ouvertures laissées libres par la barre et de la durée du phénomène. Par suite de l'évaporation, les couches supérieures deviennent plus lourdes et tombent dans le fond du golfe où leur température diminue et peut même atteindre 3^ pour des profondeurs de quelques milliers de mètres. Il se dépose d'abord du gypse qui incruste toutes les parois du fond, en sorte qu'il les rend imperméables. Après vient le tour du sel gemme. L'eau mère surnageante 2110),
donne enSuite de la polyhalitee2Cao,s03+ mgo,s03 minéral qu'on retrouve au toit de la plupart des couches de sel.
Enfin, par la rentrée de nouvelles quantités d'eau de mer, le sulfate de chairs, qui se précipite dans l'eau mère, reste complètement anhydre et se dépose à l'état (l'anhydrite qui forme souvent le recouvrement des gîtes de sel gemme. Lorsque la barre vient à se rompre, l'eau de la mer occune de nouveau le golfe, dans lequel elle donne une seconde fois des dépôts successifs de gypse, de sel gemme et d'anhydrite. On conçoit du reste que les communications du golfe avec la Mer puissent alterner avec des interruptions partielles et se produire à différentes reprises. Lorsque la barre émerge par suite d'un soulèvement, le golfe peut être complètement isolé ; son eau mère, qui est magnésienne, forme alors des lacs amers, comme ceux de Suez et comme la mer Morte. Selon M. Och sen i us , la grande épaisseur du sel gemme à Speremberg et à Stassfurt, dans l'Allemagne du Nord, ne serait même pas un obstacle à cette :héorie, puisque le nord-est de l'Australie présente une mer ayant plus de 2 kilomètres de profondeur et une barrière de coraux qui entoure une surface mesurant 34.000 carrés. Il convient d'observer cependant, avec M. E. Reclus, qu'une nier de 5 kilomètres de profondeur donnerait seulement par évaporation une couche de sei de 70 mètres. En attribuant le sel gemme à l'eau de mer, il ne faut d'ailleurs pas perdre de vue, qu'a Stassfurt, la présence de minéraux contenant du bore paraît accuser aussi l'intervention desources minérales dans la formation du dépôt. En définitive, les sources minérales et les émanations internes du globe avaient toujours une certaine part dans les produits de l'évaporation de l'eau de la mer, et l'on conçoit qu'ils en avaient une d'autant plus grande que le bassin marin dans lequel cette évaporation avait lieu était luimême plus profond (I).
EAUX SOUTERRAINES.
CACERES. Quelques renseignements sur les sources de la province de Caceres en Espagne, sont donnés par MM. Eg oz eue y Ci a et L. M a 1 lada (i). Celles du granite sont les meilleues et les plus
abondantes et l'on en rencontre dans les mêmes conditions à la limite du granite avec le schiste cambrien. Celles du schiste sont généra/emont moins pures et donnent souvent un dépôt ferrugineux; elles peuvent aussi avoir une saveur désagréable. Les sources
des calcaires dévoniens sont quelquefois magnésiennes ; quant à celles du terrain quaternaire, elles sont rarement potables. KIT CARSON. Sur le chemin de fer du Kansas au Pacifique, à la station Kit Carson, M. le D' B. N. Il ayd en (2) mentionne qu'un sondage entrepris pour rechercher de l'eau a rencontré successivement trois crevasses ou espaces vides, puis à la profondeur de /150 pieds américains une eau salée jaillissante. .
Cartes hydrologiques. SEINE-ET-MARNE. M. Del esse (5) a résumé ses études sur les nappes souterraines de Seine-et-Marne dans une carte hydrolo-
gique de ce département.
Cette carte a été exécutée sur la carte d'état-major réduite à l'échelle du 100.0000.
Les nappes d'eau qu'elle représente sont visibles et superficielles ou bien invisibles et souterraines. Les nappes souterraines sont très-complexes; elles proviennent des eaux de l'atmosphère qui, tombées à l'état de pluie, s'infiltrent
dans l'intérieur du sol et descendent, en vertu de la pesanteur', jusqu'à ce qu'elles rencontrent des couches imperméables. Leur puissance est d'autant plus grande qu'elles sont alimentées par un bassin hydrographique plus étendu et recouvertes par une épaisseur plus forte de couches perméables. Les nappes souterraines supportées par des couches imperméables étant assez nombreuses, on a dû se borner aux principales ; celles qui ont été distinguées correspondent aux couches suivantes : 1° l'argile a meulières de (1) Illeynorias de la Coudoies del stops geologico de Espalia, 1876.
(9.) Geol. Survey of Wyoniig, 1870; 'MI.
(3) Carte en chromolithographie, gravée par Wuhrer, rue de l'Abbé-denipée Paris.
(1) Delesse :
Lithologie du fond des mers, 406.
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GÉOLOGIE DYNAMIQUE.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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