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REVUE DE GÉOLOGIE.
'GÉOLOGIE DYNAMIQUE.
Beauce et les veines d'argile qui, dans l'arrondissement de Fontainebleau, sont intercalées dans le calcaire lacustre de cet étage; 2. les glaises vertes, qui ont été reurties aux argiles à miadières de Bric; 3° l'argile plastiqu,, qui comprend plusieurs couches argi-
Celles des argiles à meulières de Beauce se rencontrent seulemer.t vers le sommet des collines les plus élevées. La nappe des glaises vertes est de beaucoup la plus importante
de la Brie; elle elimente les puits ordinaires sur tout le plateau fermant cette région naturelle. Elle. alimente aussi les sources
leuses,
Il existe bien encore d'autres nappes qui sont supportées par
nombreuses qui. sur les flancs du plateau, se montrent au niveau des affleurements des glaises vertes. Dans les parties où les glaises vertes ne sont pas recouvertes par le calcaire de Brie, il existe souvent des mares. Cette nappe est très élevée au nord et à l'est du département, car elle atteint son mètres à Ileurtebise, /9q mètres à 'Bois-Retz, i80 mètres à
des couches imperméables interealé,es dans les différents étages tertiaires ; mais elles sont irrégulières et peu continues. Parmi les nappes souterraines. on désigne sous le nom de nappes
d'infiltration cents qui bordent les rivières, les ruisseaux, les étangs, et en général les nappes superficielles. Elles ne sont pas immédiatement superposées à des terrains imperméables; mais elles proviennent des eaux superficielles ou sourerrafires qui pénètrent à travers les divers terrains perméables encaissant les rivières. Elles s'été\ eut ou s'abaissent avec ces dernières ; elles sont en relation avec leur débit et avec la perméabili é des terrains dans lesquels elles coulent. Dans le département de Seine-etmarne, les terrains perméables baignés par ces nappes sont surtout le ter rain de transport des vallées et la craie blanche. La carte hydrologique de Seine-et-Marne montre que les nappes d'infi tration se raceor.ent avec les rivières dans lesquelles elles vont se déverser. Elies imbibent le terrain de transport des vallées qui occupe de grandes étendues sur les rives de la Marne et surtout de la Seine. A l'entrée de la Seine dans le département, et vers son corffluent avec l'Yonne, la nappe d'infiltration s'élève à 6e urètres; il en est de méme pour l'Ourcq, près de Crouy, tandis que près de Citry, la nappe d'infiltration du terrain de transport de la Marne reste à un niveau moins élevé: Il existe également des nappes d'infiltration dans les couches plus ou moins perméables qui se trouvent comprises entre les glaises vertes et l'argile plastique. Ainsi, dans l'arrondissement de Meaux, elles traversent le calcaire lacustre, les sables moyens, le cales, re grossier, et elles communiquent avec la Marne. Une nappe d'infittration imbibe la craie qui affleure vers Montereau et dans le sud du département. Sa cote est supérieure à leo mètres à Villebon et à Égreville. Cette nappe de la craie s'écoule dans les rivières voisines. Toutes les nappes d'infiltration ont leurs courbes horizontales symétriquement placées sur les deux rives du cours d'eau avec lequel elles sont en communication ; ces courbes se croisent sous un très-petit angle dont le sommet est tourné vers l'amont. Considérons maintenant les autres nappes souterraines.
Vignory ; d'un autre côté, elle desceed à 6o mèt. vers Fon taiuebleau, et même à 55 mètres à Pringy, dans l'arrondissement de Melun, en sorte que cette nappe plonge du nord-est vers le sud-ouest, comme la couche qui la su pporte. la pente à sa surface est en moyenne de om.003 iiar mètre. Pour un plateau isolé, la nappe des glaises vertes
s'incline d'ailleurs légèrement sur les bords du plateau. La nappe de l'argile plastique alimente des puits dans le sud du département, aux environs de Pro \ ins, de Lorrez-le-Bocage. Dans.
ce dernier canton, les puits travrrsent quelquefois les cou les
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d'argile plastique pour aller atteindre au-dessous la nappe d'infiltration qui imbibe la craie. Cette nappe de l'argile plastique s'élève à plus de 123 mètres à Saint-Ange et près de Chalautre-la Grande. Elle se retrouve, mais seulement sur de petites étendues, dans le nord du département, en particulier vers Saint Aulde, dans la vallée de la Niai-ne. En résumé, la carte hydrologique du département de Seine-etMarne fait connaître le mode d'écoulement des eaux superficielles ou souterraines. Ede donne la positron et la forme des nappes souterraines et aussi la profondeur à laquelle on peut les atteindre; de plus, elle pertnet de saisir facilement les rapports qui existent entre les nappes superficielles ou souterraines et la constitution géologique du sol. TARN-ET-GARONNE. La carte hydrologique de Tarn-et-Garonne
exécutée par M. R ey-Lescure est également ba-ée sur l'étude géologique. Comme la carte hydrologique du département de Seine-et-Marne, elle fait connaître les nappes d'eau souterraines qu'on trouve dans chaque terrain ; elle indique approximativement leur altitude ainsi que les niveaux des sources et la profondeur à laque:le il est nécessaire de creuser les puits. Elle donne en outre divers renseignements sur la qualité des eaux.