Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
16
MINIÈRES DE LA HAUTE-MARNE.
MINIÈRES DE LA HAUTE-MARNE.
est aujourd'hui éteint, et sans doute pour longtemps ; ces
que par des travaux réguliers et souterrains, une concession, dite de Creux-de-Fée, lui avait été accordée en 1856; l'ex-
minières n'ont donc plus qu'un intérêt historique. Le minerai qu'elles fournissent rentre dans la catégorie des
17
Alumine
43,0 (fer : 3o)
- 0,0
ploitation a duré 10 ans et suivi une marche fort régulière qui a amené au jour 1.213.813 quintaux métriques de minerai. Il était transporté à l'usine de Chevrolay auprès de Dancevoir, lavé et fondu au charbon de bois, avec mélange
Chaux
16,0
de minerais d'alluvion provenant de localités peu éloignées
Silice. Perte.
7,0
mines grises : sa composition, après lavage est la suivante Peroxyde de fer.
mais la crise métallurgique de 1860 réagit vivement sur les travaux de cette mine et en diminua bien l'activité ; cependant l'extraction continua jusqu'en 1866. Dans le courant de cette dernière année, des infiltrations d'eau se produisirent avec plus d'abondance que de coutume, et comme la société ne tenait plus assez à cette exploitation pour faire des dépenses d'épuisement, elle abandonna tout travail et laissa l'eau remplir progressivement toutes les galeries souterraines. Depuis lors, aucun travail de reprise n'a été tenté. Cependant, deux ans auparavant, la même société avait
211,0
100,0
IV. - OXFORDIEN INFÉRIEUR.
Minerai en couches. - La seconde zone ferrifère de notre région se trouve placée à la base des argiles oxfordiennes; on la connaît parfaitement régulière, surtout à l'ouest du chemin de fer de Bricon à Châtillon-sur-Seine,
où elle présénte une puissance de i mètre environ, en plongeant de p. 100 à peu près vers le nord-ouest, et en s'enfonçant sous les hautes collines situées entre cette ligne et la vallée de l'Aube ; au delà de ce cours d'eau, les affleurements ont disparu au-dessous du niveau du fond des vallées. Jusqu'à ces dernières années, l'existence de la couche ferrifère était tout à fait négligée, alors que le même horizon géologique donnait lieu à des exploitations d'une certaine importance dans le département de la Côte-d'Or, à Villecomte, par exemple, mais les anciens fondeurs préfé-
fait des recherches un peu plus au sud et retrouvé la couche au lieu dit Beauregard. Elle avait demandé une concession et l'avait obtenue en 1866. La plus grande analogie se pré-
sentait entre ces deux régions très-voisines ; mais on n'a pas jugé utile de reprendre à Beauregard les travaux que l'on venait d'abandonner à Creux-de-Fée, et la seconde concession n'a jamais été attaquée. Le stock de minerai laissé au carreau de la première mine a été successivement consommé par le haut-fourneau de Chevrolay, de 1866 à 1871 ; aujourd'hui, il en reste encore quelque peu, tout à fait abandonné. Les travaux de Creux-de-Fée avaient donné lieu, vers 186o , à quelques recherches, clans des conditions analogues, faites un peu plus au nord, à Créancey, et couronnées du même succès. La couche se présentait même un peu plus calcaire, mais aussi bien plus dure à attaquer,
raient de beaucoup les alluvions ferrifères et les employaient exclusivement pour leurs hauts-fourneaux. Ce n'est qu'en 1856 que commencèrent des travaux de quelque importance, entrepris auprès de Latrécey, par la société de Châtillon et Commentry. Les recherches faites par cette société ayant antérieurement démontré la régularité de la couche et l'impossibilité de l'attaquer autrement
et par conséquent plus coûteuse comme extraction. Ces preTOME MV, 1878.
se
2